La maison Shkounbrievitch se porte bien. Le Chef Patron Directeur règne sur une armée de mendiants organisée d'une façon très professionnelle : toutes les ficelles du métier sont exploitées pour obtenir le meilleur résultat, le meilleur rapport. Les affaires marchent bien... Jusqu'au jour ou Hiram Burnam vient séduit sa fille La Gazelle. Cet escroc, ce tueur, vient voler à Shkounbrievitch ce qu'il a de plus cher. La guerre est déclarée entre le mendiant et le voleur, choc des clans, des cultures, arbitré par Tata-Pacha, policier verreux.
C'est dans la veine de L'opéra des Gueux de John Gay et Johann Christoph Pepusch, et L'Opéra de quat'sous de Bertold Brecht et Kurt Weill que s'est placé Didier Carette avec ce spectacle mélant théâtre, musique, chant et danse. Tout l'univers tzigane se retrouve sur scène, avec les musiciens, la mariée, un rythme endiablé qui fait tourner les têtes.