Quels sont les faits qui marquent 2012 ?
C’est d’abord une très bonne fréquentation, avec près de 200 000 spectateurs qui sont venus au Parvis pour voir un spectacle, voir un film ou pour une exposition du centre d’art. Nous sommes au 11eme rang des scènes nationales alors que nous sommes dans un bassin qui est au 57eme rang en termes de population. C’est une saison bien remplie, pour le cinéma qui est passé au numérique, pour le centre d’art et pour la programmation du spectacle vivant qui a été riche en évènements. Angelica Liddell qui est une véritable météorite de la scène espagnole, que nous avons reçue lors de la collection d’hiver, Philippe Jaroussky qui nous a offert un moment unique de beauté à Lourdes ou ce Bourgeois gentilhomme enchanteur et féérique mis en scène par Denis Podalydès en octobre dernier, pour n’en citer que quelques-uns.
Est-ce que le public se renouvelle ?
Oui, on constate que le taux de jeunes est de plus en plus important. On a beaucoup de jeune public qui vient au Parvis dans le cadre scolaire avec cette année 40 000 entrées. Nous savons que c’est un public qui reviendra vers 35 ans. Nous travaillons sur une programmation à destination des adolescents et des jeunes adultes. Ce renouvellement du public se fait beaucoup par la musique ou les spectacles famille.
Comment se présente la nouvelle année ?
2013 sera une année particulière car les travaux vont commencer bientôt. Nos bureaux vont déménager fin février pour le 1 rue Lamartine à Tarbes. Jusqu’en novembre, la grande salle de spectacle sera inaccessible car il n’y aura plus de dalle. Des travaux très importants qui touchent aussi le cinéma du Parvis et le centre d’art qui vont fermer. La saison continue dans d’autres lieux du grand Tarbes comme des chapiteaux, les haras ou le théâtre des Nouveautés. Et la saison suivante démarrera avec des grands noms car nous fêterons les 40 ans du Parvis