Combien programmez-vous de concert par an ?
Je n’ai pas compté, mais si regarde ce mois-ci, il y a 18 soirées au programme avec 28 groupes. Et le reste de l’année est au même rythme, ça fait près de 300 groupes par an !
Que-est-ce qui vous donne envie de programmer autant de musique plutôt que de vendre tranquillement de la bière ?
Je crois que je m’ennuierais. Si je n’avais pas tous ces groupes, tous ces concerts au Celtic, j’aurais abandonné rapidement.
Comment se fait la programmation ?
Ce n’est pas compliqué : je regarde ma boite mail, j’écoute les groupes qui me contactent et quand ça me plait, j’ouvre l’agenda du Celtic et on ajoute le groupe dans la programmation. Il y a aussi Yas qui travaille avec moi qui écoute beaucoup de choses et qui à pas mal d’idées !
Quand on interroge les groupes qui passent ici, ils parlent souvent de l’écoute du public. Comment l’expliquez-vous ?
Peut-être est-ce dû au fait que je m’investis personnellement dans les concerts. J’écoute moi aussi les groupes qui jouent. Et puis que crois que c’est avec une véritable envie d’écouter que le public vient au Celtic. C’est devenu au fil du temps l’état d’esprit du public ici !
Avec « Not a pub », vous allez même au-delà de la programmation de groupe ?
Oui, avec l’association « Not a Pub » on aide des groupes indépendants auquel il manque quelques centaine d’euros en finançant le pressage de leur album. Ca a commencé avec les Subcity Stories en 2007, puis ça a été Dispenser The Dispenser, Dieval et pas mal d’autres groupes. On vient de sortir le CD de Mucho Tapioca. Et avant la fin de l’année ce sera celui d’Astromilk.