La saison démarre très fort cette année au Parvis avec une programmation qui promet des beaux moments de théâtre, de danse et de musique. Une invitation qui a manifestement séduit le public ! « On a plus d’abonnés que jamais. C’est pour nous un sujet de satisfaction, le signe que le public nous fait confiance. Le Parvis est pour nous la scène de la ville et du département, une pointe avancée intellectuelle qui répond à ce qu’une grande ville pourrait attendre » explique Marie-Claire Riou. Une offre culturelle que les départements voisins nous envient !
C’est avec le « Flux » du théâtre du centaure que cette belle saison va démarrer mardi prochain. Un spectacle qu’on avait pu entrevoir cet été lors du festival Equestria. « C’est un spectacle très doux qui alterne des scène équestres et des scènes de cinéma. Ca se déroule au Haras de Tarbes, le public va suivre un parcours avec un casque sur la tête et s’asseoir dans différentes stations. C’est un travail lyrique incroyable, une performance équestre qui donne une belle place à la poésie.». La jauge étant réduite, il faut se précipiter pour avoir les dernières places !
C’est sous le signe de la Belgique, pays phare de la scène européenne, que la première quinzaine d’octobre va être placée. Ce « Made in Belgique » va nous faire quatre propositions tout aussi alléchantes les unes que les autres. Comme ce Marius, Fanny & César pour suivre un Marius à l’accent flamant tout au long de la trilogie écrite par Pagnol. Cinq heures de spectacle, déjeuner compris, sur les rives du barrage de Gabas transformé en vieux port. Une vraie folie ! Ou ce « Rouge décanté » présenté au Festival d’Avignon il y quatre ans, mis en scène par Guy Cassiers avec Dirk Roofthooft, deux grandes figures du théâtre belge. Un comédien hors du commun qu’on retrouvera le lendemain dans « les concerts Brodsky ». Un cycle qui se terminera par un « Bayreuth FM » qui nous propose de revisiter Wagner avec le zeste de folie comme savent le faire les belges.
C’est enfin un des grands évènements de la saison, sinon l’évènement de la saison tout court avec le « Kontakthoh » de Pina Bausch, disparue l’année dernière. La plus grande selon certains, au moins figure mythique de la danse qui a révolutionné la danse avec son tanztheater. Elle crée en 1978 cette pièce, la reprend 12 ans plus tard avec des séniors, puis la décline dans une dernière version avec des adolescents qui sera présentée quelques mois avant sa mort. « C’est un spectacle de trois heures, mais ca pourrait durer toute la nuit ! ». Le genre de spectacle qu’on ne voit généralement pas en dehors des grandes capitales. Il faut se précipiter sur les dernières places…