Après avoir été créé l’été dernier au Festival d’Avignon, c’était au tour du public tarbais de découvrir, jeudi et vendredi dernier au Théâtre des Nouveautés, « La nuit tombe » coproduit par Le Parvis. Une nuit de tous les cauchemars, une pénombre qui invite les fantômes à se succéder dans une chambre d’hôtel qui pourrait se situer quelque part en Transylvanie. On y parle italien, anglais, russe, français. On y croise ders personnages étranges, angoissés ou tout droit sortis d’un conte fantastique. Et quelques fois les trois à la fois.
Le texte et la mise en scène de Guillaume Vincent nous propose une plongée très cinématographique dans l’esprit du théâtre grand-guignolesque de la fin de 19eme siècle avec tout ce que ça comporte d’horreur et de fantastique. On imagine l’univers de Tim Burton revisité par Quentin Tarantino. Une heure et demie de spectacle d’un spectacle qui reprend les codes du film d’horreur pour nous amener sous la surface des apparences, dans les arcades des relations humaines, dans ce qu’elles ont de moins rationnel et peut-être de plus authentique. On se laisse emporter par l’atmosphère de cette étrange nuit qui joue à nous faire peur. Une superbe perle noir, effrayante et fascinante.
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