Comment s’est montée cette tournée russe ?
Lorsque que je fais la semaine russe, j’ai comme partenaire Eurcasia-Bigorre qui est l’association franco-russe à Tarbes dont la fille de la présidente travaillait en Russie, du côté de Samara. Elle a communiqué le dossier de la Prose du Transsibérien à l’alliance française qui nous a invités à venir jouer cette pièce dans le cadre de la francophonie. On est donc parti 11 jours pour jouer cette pièce montée à Tarbes.
Comment le public russe à réagit à cette Prose du Transsibérien ?
C’était extraordinaire parce que le transsibérien passait par ces villes. Le texte nous parle de Nizhniy Novgorod, de Samara ou nous avons joué. On a joué en français, avec quelques fois une traduction simultanée, devant un public invité par l’alliance française, qui apprend le français ou qui s’intéresse à notre culture. Le public russe était vraiment à fond. C’était extraordinaire et très émouvant !
Est-ce qu’être au pays du Transsibérien a changé votre façon de jouer ?
Oui ! Le texte commence avec le soleil qui se couche sur la place rouge. C’est précisément les premières images que nous avons eu de notre voyage. Et on a commencé notre tournée par 11 heures de voyage au rythme du Transsibérien, avec sous les yeux les paysages que Cendras avait vu. Tout à coup le texte du spectacle prend un sens extrêmement concret. Autant d'images qui restent intimement lié au texte maintenant.
Vous allez reprendre cette pièce en France ?
C’est un spectacle qu’on joue depuis cinq ans et qu’on continue à proposer. On n’a rien de programmé pour le moment mais j’espère bien qu’on va continuer à jouer ce spectacle !