Le Tour de France dans les Pyrénées

Du 17 au 19 juillet, les coureurs vont affronter quelques-uns des cols qui ont fait l’histoire du Tour de France des Pyrénées-Atlantiques à la Haute-Garonne en passant par les Hautes-Pyrénées. Du grand spectacle en perspective.

Trois journées des Pyrénées-Atlantiques à la Haute-Garonne en passant par les Hautes-Pyrénées

Après un début de Tour de France qui démarre à Lille le 5 juillet, les coureurs vont s’offrir une grande traversée routière de l’ouest de la France jusqu’aux pieds des Pyrénées où les attendent trois belles et dures journées de montagne, en Hautes-Pyrénées, dans les Pyrénées-Atlantiques et en Haute-Garonne. Cette année encore, les Pyrénées seront donc en situation de juges de paix avant les Alpes. Un parcours qui a tout pour séduire ceux qui aiment le Tour de France pour la combativité des coureurs face aux routes de montagne. Et plus largement, pour tous ceux qui aiment les belles images avec quelques-uns des cols qui ont fait l’histoire du Tour de France.

Etape 12 le 17 juillet d’Auch à Hautacam

Lorsque le Tour s’attaque aux Pyrénées, ce n’est jamais une journée anodine explique Christian Prudhomme. La bataille entre les favoris pour le classement général se poursuit sur un ton de plus en plus sérieux. Et ce sera bien le cas dans les 45 derniers kilomètres, lorsque le peloton abordera le col du Soulor en passant par Ferrière (11,9 km à 7,3 %), avant d’enchaîner avec le col de Bordères, puis de se confronter à un grand moment de vérité dans la montée d’Hautacam, longue de 13,6 km avec une pente moyenne de 7,8 %. Un programme compact et bien consistant avec une centaine de km de faux plat parsemé d’alternance des coteaux avec d’entrée dans le vif du sujet avec le Col du Soulor classé en 1ère catégorie et surtout la montée classée hors catégorie vers Hautacam qui devrait assurer le spectacle.

Etape 13 le 18 juillet Contre la montre de Loudenvielle à Peyragudes

Sans doute l’une des plus belles journées qui laissent espérer le tracé de ce Tour de France 2025. Pour Christian Prudhomme La montée à Peyragudes s’est bâtie une belle réputation et en particulier les derniers hectomètres qui donnent accès à l’altiport et éparpillent les favoris du Tour en plein effort. Toujours redoutable, l’ascension sèche ne pardonnera aucun temps mort en contre-la-montre. Les coureurs auront à peine deux kilomètres pour prendre leur élan et entrer dans la montée de Peyresourde.

Etape 14 1le 19 juillet de Pau à Luchon-Superbagnères

La grande étape pyrénéenne des Pyrénées-Atlantiques à la Haute-Garonne via les Hautes-Pyrénées. Avec à la clef deux ascensions hors catégorie qui devraient marquer les corps des cyclistes et les esprits des spectateurs. A moins que ce soit le contraire. Le parcours de la 14e étape est conçu sur le modèle de l’édition 1986, déjà à l’époque au 14e jour de course explique Christian Prudhomme. La montée au Tourmalet par Luz-Saint-Sauveur (19 km à 7,4 %) est la moins empruntée, tout comme la route du col d’Aspin en passant par Payolle (5 km à 7,6 %). Il s’agira surtout des retrouvailles avec la montée ultra-exigeante de Superbagnères (12,4 km à 7,5 %), où les changements de pente se prêtent à une bataille rangée entre les favoris.

Après ces trois jours hauts en couleurs, le Tour de France entamera un retour vers le nord, direction Paris en passant par les Alpes.

/ ©Bigorre.org / publié le

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