C’est à une surprenante balade sonore que François Sarhan nous a invité jeudi soir. Du café des images à la grande scène en passant par le cinéma, il proposait trois courtes pièces, trois invitations à partager un peu de sa recherche musicale. On commence par les percussions corporelles de « Home Work II » où il renvoie dos à dos l’homme primitif qui se frappe le torse et l’homme moderne qui se frappe le front. Pour aller jusqu’au « Telegrams from the Nose », un ciné-concert aux sonorités étranges d’instruments improbables sur fond de minutes de procès staliniens et de poèmes russes mis en vidéo par William Kentridge en vue d’une mise en scène du Nez de Chostakovitch. Une invitation musicale qui prend le risque de ne séduire que les adeptes, laissant sur le bord du chemin ceux qui se seraient aventurés là par hasard…