Inintéressante exposition au Time Art Museum de Beijing. Avec Wavelength : Made in illusion, c'est un bel espace dédié à l'art contemporain qui s'offre aux public de Beijing avec des espace qui invitent à parcourir des propositions d'artistes chinois et d'artistes internationaux. Comme Philip Colbert que Andre Leon Talley présente dnas Vogue comme le "neveu d'Andy Warhol". Neveu ou pas, c'est bien vers le pop art que ses oeuvres nous emmènent avec sa légion de petits homards dans un univers résolumment acidulé. Un personnage récurrent qui apparait dans les tableaux de l'artiste néo pop, a moins que ce soit en forme de siège ou en version géant d'un homard gonflable. Autant d'alter ego qui jettent un regard pleins d'ironie sur un art qui s'affirme en toute liberté.
On continue la découverte de l'exposition en passant de Claudia Casarino à au lithuanien Tadao Cern, Ran Cheng qui a reçu le prix Nomura de l'artiste émergent. Aysha Hamouda avec Input/output et ses lignes tendues éclairées par une lumière noire qui nous propose une vision art pauvre de la hi-tech telle qu'on pouvait l'imaginer dans les films des années 70. Et Graham Hudson dont l'improbable construction renvoie l'amoncellement technologique à son état d'objet jetable. Un résumé fulgurant du fil rouge du projet Made in illusion.