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Elias Hanselmann - La Chaise (Tarbes)

Elias Hanselmann commence bien sa vie d'artiste plasticien

En à peine trois ans depuis sa sortie de l’ESAD Pyrénées, Elias Hanselmann à déjà multiplié les expositions et les résidences avec ses peintures abstraites et ses chassis déformés.

Elias Hanselmann dans la vitrine de La Chaise

Elias Hanselmann dans la vitrine de La Chaise

Comment votre projet artistique évolue depuis votre sortie des beaux-arts ?

Oui, il évolue depuis ma sortie de l’ESAD Pyrénées en 2022. J’ai continué à développer mon travail avec deux façons de travailler. Quand je suis en atelier d’abord, avec de la peinture, sur des choses abstraites. Comme dans un laboratoire de recherche pour expérimenter comment la forme du support va changer les formes, comment la lumière vient agir sur la couleur. Je suis très à l’aise dans mon atelier, je pourrais rester là à chercher sans fin. Et quand je suis en résidence, c’est vraiment différent. Je suis hors de mon atelier, je me permet plus de convier l’extérieur avec de la photo, des éléments de récupération pour m’ouvrir davantage. Comme avec Négations ou je peins en inversant les couleurs comme un négatif une scène amusante ou bizarre que je prends en photo. Là, c’est un pigeon mort dans une boîte aux lettres éclatée. Le public voit la peinture comme une image cryptée, et via un dispositif il voit le négatif de la peinture pour aboutir à une double négation qui n’est pas le positif qu’on aurait peint directement. Avec la question de ce qu’on voit par rapport à ce qu’on nous dit.

De résidences en expositions, on a souvent vu vos œuvres !

J’ai fait pas mal de résidences depuis « Pollen » à Monflanquin qui était ma toute première candidature. Il y en a eu d’autres depuis comme quand on a aussi été invités à l’Omnibus avec Mallaury Thenier pour une résidence de trois semaines qui a donné l’exposition « Ce/ux qui reste/nt ». Avec Mallaury aussi, on a aussi participé à la résidence de Joseph Gallix à Solazur avec l’association Médianes. Ou actuellement la cave du Chai Doléris à Lembeye avec 6 artistes du collectif La Chaise.

La Chaise, c’est les anciens élèves de l’ESAD Pyrénées ?

Oui, La Chaise est un collectif qui a été crée par les élèves en cinquième année pour mettre les moyens en commun et avoir un lieu. C’est le 10 rue Desaix à Tarbes. C’est devenu mon repaire car ça ouvre sur des financements et des possibilité d’expositions collectives comme celles qu’on a fait au Parvis, plusieurs fois dans le cadre de l’été culturel à Tarbes, au Kairn, à La maison de ma région à Tarbes, à l’Omnibus. Et d’autres encore.

Quels sont vos projets ?

Je travaille plusieurs choses en même temps. En ce moment c’est un peinture abstraite à partir d’un protocole : je pars d’un point pour tracer des ligne droites ou courbes comme une frontière bien contrastée avec des dégradés pour revenir à la couleur du fond. Il y aussi celle qui est en vitrine de La Chaise. J’ai aussi fait une petite peinture avec un châssis déformé quand le châssis n’a plus vocation à assurer la planéité de la toile pour au contraire faire apparaitre des volumes. Et voir comment la lumière va circuler sur la toile et comment les formes sont bousculées. C’est comme une équation : la lumière, la couleur et la surface

Ou peut-on voir votre travail ?

L’exposition du Chai Doléris à Lembeye est toujours en cours jusqu’à la fin du mois. Il y a la vitrine de La Chaise. Et puis sur Internet : mon site et Instagram.

Propos recueillis par / ©Bigorre.org / publié le

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