Spectacles à Tarbes et en Hautes-Pyrénées du ‹‹ ‹ शुक्रवार, 9 फ़रवरी 2018 › ›› ≡

musique
BlindErwan Keravec
Si le son est une vibration invisible de l’air, alors c’est que la musique n’a pas besoin de l’œil. D’ailleurs, il nous suffit de voir un mouvement pour appréhender le son qu’il va produire, et ce dernier, alors, ne nous surprend plus. Les yeux bandés, chaque son est une surprise. Blind (aveugle en anglais) immerge les spectateurs au cœur d’une chorégraphie sonore – déplacement des corps, mouvements des instruments, propagation du son en octophonie (dispositif de huit haut-parleurs, pour une spatialisation sonore extrêmement enveloppante). Sans repère d’espace ni de temps, un cri, un battement, un souffle inspirent autant de paysages qu’il y a d’imaginaires à l’œuvre. Tout paraît alors plus intense, la musique, le déplacement de l’air lié au mouvement. Les quatre musiciens jouent, au milieu et autour du public, mais c’est le spectateur qui se livre. Et la mémoire se met en route, cherchant à reconnaître les choses, à savoir qui les produit et d’où elles viennent. Isolé du groupe, chacun finit par vivre ce moment comme une adresse poétique individuelle et intime.
Billeteriedanse
Vivantes !Cie I Funamboli
« Et ainsi, donc, je regarde mes jambes comme si elles appartenaient à un autre corps », Pablo Neruda Les jambes sont les héroïnes de ce spectacle, ce sont elles qui mènent le corps. Les jambes : ces superbes instruments qui sont utilisés en danse parfois jusqu'à l'abus, pour tracer les lignes, souligner la technique et soutenir la beauté de la forme. Cette création chorégraphique fait suite à une courte pièce « Elles sont vivantes », créée par Fabio Crestale en 2013 et entièrement dédiée aux jambes. Le chorégraphe a souhaité poursuivre ses recherches sur cette partie si importante du corps pour les danseurs. Il s'est pour cela inspiré du poème de Pablo Neruda « Rituel de mes jambes ».
Billeterie20:30 / Théâtre des Nouveautés / Tarbes
Théâtre de boulevard
Hommes au bord de la crise de nerfsFeydeau
Pour cette soirée spéciale Feydeau, ce sont deux pièces qui seront jouées. « Feu la mère de madame » relate l’histoire d’un couple de la classe populaire. Monsieur, caissier aux Galeries Lafayette, rentre d’un bal costumé en tenue de Louis XIV au petit matin. Madame l’attend pour lui faire une scène de ménage. Arrive alors un valet, annonçant une triste nouvelle : la mère de Madame est décédée. Le valet se rend cependant rapidement compte qu’il s’est trompé d’étage ! Ce dernier part alors rapidement et le couple reprend sa dispute de plus belle. « Hortense a dit : je m'en fous » : un couple de bourgeois, lui est dentiste, avec une clientèle conséquente mais sans arrêt dérangé par sa femme dans les soins donné aux patients. Celle-ci veut absolument qu'il renvoie Hortense, la bonne, car elle lui a répondu « Je m'en fous ! »
Billeterie
20:30 / Maison des Associations - quai de l'Adour / Tarbes
Match d'improvisation
Les Origamins vs Les Red DinguesLes Improsteurs
Billeterie20:30 / Club le temps de vivre / Tarbes
Conférence
Association Guillaume Mauran : Recherches sur les gueux dans le sud-ouest gascon au siècle des lumières
Billeteriedanse
Vivantes !Cie I Funamboli
« Et ainsi, donc, je regarde mes jambes comme si elles appartenaient à un autre corps », Pablo Neruda Les jambes sont les héroïnes de ce spectacle, ce sont elles qui mènent le corps. Les jambes : ces superbes instruments qui sont utilisés en danse parfois jusqu'à l'abus, pour tracer les lignes, souligner la technique et soutenir la beauté de la forme. Cette création chorégraphique fait suite à une courte pièce « Elles sont vivantes », créée par Fabio Crestale en 2013 et entièrement dédiée aux jambes. Le chorégraphe a souhaité poursuivre ses recherches sur cette partie si importante du corps pour les danseurs. Il s'est pour cela inspiré du poème de Pablo Neruda « Rituel de mes jambes ».
Billeterie20:30 / Théâtre des Nouveautés / Tarbes
Théâtre de boulevard
Hommes au bord de la crise de nerfsFeydeau
Pour cette soirée spéciale Feydeau, ce sont deux pièces qui seront jouées. « Feu la mère de madame » relate l’histoire d’un couple de la classe populaire. Monsieur, caissier aux Galeries Lafayette, rentre d’un bal costumé en tenue de Louis XIV au petit matin. Madame l’attend pour lui faire une scène de ménage. Arrive alors un valet, annonçant une triste nouvelle : la mère de Madame est décédée. Le valet se rend cependant rapidement compte qu’il s’est trompé d’étage ! Ce dernier part alors rapidement et le couple reprend sa dispute de plus belle. « Hortense a dit : je m'en fous » : un couple de bourgeois, lui est dentiste, avec une clientèle conséquente mais sans arrêt dérangé par sa femme dans les soins donné aux patients. Celle-ci veut absolument qu'il renvoie Hortense, la bonne, car elle lui a répondu « Je m'en fous ! »
Billeterie
20:30 / Maison des Associations - quai de l'Adour / Tarbes
Match d'improvisation
Les Origamins vs Les Red DinguesLes Improsteurs
Billeterie20:30 / Club le temps de vivre / Tarbes
Conférence
Association Guillaume Mauran : Recherches sur les gueux dans le sud-ouest gascon au siècle des lumières
Billeterie
musique
BlindErwan Keravec
Si le son est une vibration invisible de l’air, alors c’est que la musique n’a pas besoin de l’œil. D’ailleurs, il nous suffit de voir un mouvement pour appréhender le son qu’il va produire, et ce dernier, alors, ne nous surprend plus. Les yeux bandés, chaque son est une surprise. Blind (aveugle en anglais) immerge les spectateurs au cœur d’une chorégraphie sonore – déplacement des corps, mouvements des instruments, propagation du son en octophonie (dispositif de huit haut-parleurs, pour une spatialisation sonore extrêmement enveloppante). Sans repère d’espace ni de temps, un cri, un battement, un souffle inspirent autant de paysages qu’il y a d’imaginaires à l’œuvre. Tout paraît alors plus intense, la musique, le déplacement de l’air lié au mouvement. Les quatre musiciens jouent, au milieu et autour du public, mais c’est le spectateur qui se livre. Et la mémoire se met en route, cherchant à reconnaître les choses, à savoir qui les produit et d’où elles viennent. Isolé du groupe, chacun finit par vivre ce moment comme une adresse poétique individuelle et intime.
Billeterie