Alors que la foule était plutôt autour des vaches, veaux et cochons au parc des expos, le Pari proposait vendredi et samedi dernier deux spectacles de danse dans le cadre de la résidence de mars, « Manifestement ». C’est donc un public clairsemé qui a pu voir « Andros et Gunê », une chorégraphie ou Vanessa Lextreyt commence avec du Tango ou l’Andros - l’homme - et Gunê – la femme- ont des rôles propres pour aboutir à du Hip-Hop ou ces différences s’estompent.
C’est ensuite Gilles Schamber qui a pris physiquement possession de la scène du Pari. Avec « Corps de soi », il joue avec son corps, en le triturant, en le soumettant à des postures improbables. Il joue aussi à nous montrer son corps. C’est une exhibition dans son sens littéral, c'est-à-dire montrer pour produire un certain effet. Certains ont beaucoup aimé le jeu, d’autres ont trouvé insupportable cette mise en avant de son propre corps. Une performance qui ne pouvait pas laisser indifférent !
Stéphane Boularand
Danse
«Andros et Gunê»
et «»