Que vous apporte la rencontre avec les autres associations ?
Ces rencontres sont pour nous une superbe occasion de partager le plaisir du tango, d’avoir des échanges avec d’autres associations qui ont une sensibilité un peu différente. Certains aiment un tango plein de maestria et de figures, d’autres un tango abrazo serré, très proche avec peu de mouvements. C’est plutôt notre esprit à Tangueando Ibos. Les espagnols ont aussi cette approche. Ces rencontres permettent d’échanger la dessus, de nous enrichir de toutes ces pratiques du Tango.
Comment se présente cette belle fête tangueando ?
C’est la 9ème rencontre transpyrénéenne, une rencontre franco-espagnole qui permet d’établir des liens d’amitié entre le nord-ouest espagnol, de Bilbao à Saragosse et le Sud-ouest français, de Tarbes à cote Basque. Il y a déjà plus de 150 inscrits avec des gens qui viennent quelquesfois de loin comme de Hollande ! On essaye de faire quelque chose de prestigieux pour recevoir les autres associations de Tango. Il y aura des apéros-tango, des milongas, des concerts comme celui de Ciudad Baïgon, un groupe de jeunes et dynamiques musiciens argentins qu’on a peu eu l’occasion de voir en France et même en Europe. On démarre vendredi soir au Rex avec une milonga qui est aussi ouverte au grand public pour permettre au plus grand nombre de voir ce qu’est le tango.
L’ouverture vers le grand public est importante pour vous ?
Oui car c’est un grand plaisir qu’on a envie de faire partager. Le public est le bienvenu pour nos soirées, pour assister aux milonga. On sera aussi samedi sur le Place de Verdun pour une grand apéro-tango. On a besoin d’avoir un certain renouvellement dans l’association, avec davantage de jeunes. C’est aussi un moyen de lutter contre certains à-priori sur le tango, beaucoup d’idées reçues et mêmes des fantasmes. On veut montrer que le tango est surtout une danse pleine d’une belle harmonie. C’est simple : il s’agit de marcher enlacé. On n’a pas besoin d’être au niveau des maestros pour se faire plaisir !