Quel est le travail des Ateliers de 7 heures ?
C’est un travail de recherche, de création. Un groupe de vingt danseurs amateurs de 15-25 ans, très investi, qui travaille sur des thèmes, pour explorer la danse bien sur mais aussi ce qu’il y autour : la musique, les costumes, la mise en scène. Le mois dernier, nous avons participé à un défi artistique à Hendaye : on tire au sort un sujet avec des contraintes et on doit créer une pièce d’un quart d’heure. C’est génial ! Un travail très stimulant où il faut prendre des décisions et créer. J’aimerais développer ça sur Tarbes, travailler avec des gens qui font de la création dans d’autres disciplines. La danse n’est pas seulement être interprète c’est aussi être acteur, chanteur, créateur....
Qu’allez-vous présenter aux rencontres régionales ?
Deux de nos pièces ont été sélectionnées lors de la sélection départementale : « Buongiorno Principessa » dansé par des jeunes adultes de 15-17 ans et « 20h30 en V.O. » avec une vingtaine de danseurs et figurants. J’avais envie de faire quelque chose qui associe danseurs et non-danseurs, un échange entre deux univers. Il y a deux comédiens du Théâtre du Matin, des grands-parents de danseuses. Ca crée une histoire, une relation de travail, une écoute entre eux qui est très intéressante
Comment s’étaient passé les rencontres de l’année dernière ?
Très bien ! Nous avions été sélectionnés au niveau national, avec au final trois médailles de bronze en catégorie adulte, ado et trio et une médaille d’or pour le solo de Clément Garcia. Une belle reconnaissance ! Depuis, Clément à été invité à un stage international à Perpignan où il a pu présenter sa chorégraphie lors du spectacle d’ouverture. Il est maintenant au Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse, un tremplin qui ouvre des portes vers l’univers professionnel.