On connaissait déjà Robert Kaddouch pour sa fameuse méthode, celle du « tonton Robert » qui met les bébés au piano dès 5 mois pour leur permettre de découvrir le plaisir de jouer de la musique. Une méthode qui vaut au tarbais d’être invité de La Sorbonne pour parler de « musique et intelligence » ou d’intervenir en tant qu’expert pour le Ministère des Affaires étrangères, auprès des ambassades de France dans toute l’Europe. Mais Robert Kaddouch ne pouvait s’arrêter là. « La méthode que j’ai mis en place s’est beaucoup enrichie des contact avec le corps professoral qui lui ont donné des extension en mathématiques ou en langues ».
C’est à la danse qu’il s’intéresse maintenant : il va proposer avec la complicité de Béatrice Dutrey un éveil audio-corporel pour les tout-petits de 20 mois à 4 ans. « J’avais déjà travaillé sur le mouvement qui est très important pour l’instrumentiste. J’ai formé une professeure suédoise qui était danseuse contemporaine. Et en même temps que je la formais, on a réfléchi à une extension de ma méthode au mouvement. Le travail a été finalisé cet été en Suède, et je cherchais un partenaire français pour la mettre en œuvre. J’ai tout de suite pensé à Béatrice Dutrey qui a été emballé par le projet. »
« On va prendre un ou deux groupes de 8 à 10 enfants pour des cours d’une demie heure. On s’adresse à des tout-petits car des travaux ont montré que l’enfant développe dans ces âges-là des fenêtres d’épanouissement qui se referment si elles ne sont pas alimentées ». A partir de 3 décembre prochain, un groupe de tout-petits va donc débuter cette aventure appelée Musique, intelligence & mouvement. « Je serais au piano et Béatrice va suivre les enfants dans l’espace Le mouvement musical va déclencher le geste. La démarche est celle que j’applique au piano : déclencher, provoquer, observer et valider. C’est l’enfant qui fait le geste. On n’est pas dans l’imitation qui enferme l’enfant, mais tout de suite dans la recherche de la précision. Littéralement, méthode signifie recherche du chemin suivi. Ce n’est pas imposer une façon de faire, mais permettre à chaque enfant de libérer son potentiel. L’enjeu n’est pas d’instruire l’enfant, mais plutôt de lui permettre de mettre en place les mécanismes de l’instruction. Une démarche que j’ai théorisé dans laquelle Béatrice se retrouve complètement ». C’est à suivre de près !