Comment présentez-vous les Buddy Blues ?
Les Buddy Blues, c’est un trio qui fait des reprises blues des années 30 à aujourd’hui. On revisite ce blues, et on reprend à notre manière des morceaux qui vont de Robert Johnson à JJ Cale en passant par BB King, Albert King, Taj Mahal, Peter Green et les Allman Brothers. On reprend ces morceaux en donnant une belle place à l’improvisation sur une base qui est restée traditionnelle. On joue à deux guitares électriques, David Levy et moi, et Francis Ferrier est aux percussions avec un cajon acoustique.
C’est une configuration qui n’est pas habituelle pour un groupe de blues !
C’est effectivement une configuration assez originale qui change de la configuration habituelle des groupes de blues formés de guitare, basse et batterie. Là, on fait les lignes de basse à la guitare et les rythme de batterie avec le tarol qui est plus courant en flamenco qu’en blues ! Ca nous donne beaucoup de possibilité. On peut créer une ambiance plus intimiste qu’avec la configuration courante des groupes de blues. Je prends beaucoup de plaisir à jouer dans ce trio !
Est-ce un retour nécessaire aux racines du rock actuel ?
C’est vrai, tout vient. Je crois que c’est important de revenir au Blues pour comprendre ce qui se joue maintenant.
Quels sont les projets du groupe ?
On veut essentiellement faire des concerts. C’est de la musique improvisée qui se fait sur le vif, on n’est donc pas dans l’optique de faire un disque. Plutôt jouer en concert ! Après le Celtic, on sera dimanche au Café de la Paix à Barbazan-Débat.