Plus que 10 jours pour déposer les listes des élections régionales
Les listes qui ont obtenu au moins 10% au 1er tour des élections régionales avaient jusqu'à mardi 18h déposer en préfecture leur composition déclinées par département pour le 2nd tour qui se déroulera dimanche prochain. En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyénées, trois listes ont dépassé les 10%. celle de Louis Aliot pour le Front National qui a atteint 31,83 %, celle de Carole Delga pour l'Union de la Gauche, composée du Parti Socialiste et du Parti Radical de Gauche, qui a atteint 24,41% et enfin celle de Dominique Reynié pour l'Union de la droite (Les Républicains et l'UDI) et se 18,84 %. C'est donc une configuration triangulaire qui sera proposé aux électeurs des 15 département qui composent la nouvelle région.
Dimanche prochain les électeurs de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées voteront pour pourvoir les 158 sièges de conseillers régionaux à pourvoir répartis départementalement avec 6 sièges pour l''Ariège, 12 pour l’Aude ; 10 pour l’Aveyron ; 22 pour le Gard ; 38 pour la Haute-Garonne ; 7 pour le Gers ; 32 pour l’Hérault ; 7 pour le Lot ; 4 pour la Lozère ; 9 pour les Hautes-Pyrénées ; 15 pour les Pyrénées-Orientales ; 13 pour le Tarn ; 9 pour le département du Tarn-et-Garonne. La liste qui a obtenu le plus grand nombre de voix obtient une prime majoritaire de 25% du nombre de sièges à pourvoir. Les autres sièges sont répartis à la proportionnelle à la plus forte moyenne entre toutes les listes qui ont obtenu au moins 5 % des suffrages exprimés. La liste arrivée en tête reçoit donc le plus grand nombre de sièges qu’elle ajoute à ceux obtenus par la prime majoritaire. Elle est ainsi quasiment assurée de détenir la majorité au sein du conseil régional.
Le score du Louis Aliot parait insuffisant pour remporter les élections régionales en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées car le front National ne dispose pas de réserve de voix alors que l'arithmétique électorale porte la socialiste Carole Delga à 43 % en réunissant le Parti Socialiste, les Radicaux de Gauche, le Mouvement Républicain et Citoyen et Génération Ecologie, avec le renfort des forces de Gérard Onesta (Europe-Ecologie-Les Verts) et des partis d'extreme-gauche. La position de Dominique Reynié, candidat de l'Union de la droite réunissant Les Républicains, l'UDI et d'autres petits partis de droite qui pourrait peser 25% fragilise la domination toute théorique de Carole Delga car la mobilisation d'une partie des 47,75 % d'abstentionnistes du 1er tour suffirait à changer le rapport de force.