Quel vont être les temps forts de cette nouvelle saison ?
Il y aura plusieurs temps forts. Ce sera une saison équilibrée et éclectique dans laquelle on retrouve beaucoup de classiques. Un véritable retour en force des classiques, des classiques revisités. Une présence forte du cinéma dans les œuvres, des grands noms de la chanson, du jazz et de la musique en général. Des temps festifs aussi comme celui que nous proposons autour de noël. Et une fin de saison avec un festival de danse.
Comment avez-vous composé cette saison ?
On la compose au fil de l’eau. Parce toute l’année on va voir des spectacles, on connait les artistes et on les rencontre. Et les choses s’élaborent les unes après les autres. C’est un travail permanent et non pas un moment particulier. On est toujours en recherche, on sait ce que les artistes préparent, on peut les accompagner en production. C’est vraiment un travail permanent et au long cours.
Est-ce qu’il y a un propos qui émerge de cette nouvelle saison ?
Du coté de la danse, on aura Maguy Marin et Lia Rodriguez qui combattent, qui nous alertent sur un monde qui court à sa perte, sur l’urgence à réagir. On a aussi un magnifique spectacle de Anne-Cécile Vandalem qui nous alerte sur les dangers du populisme, de l’extrême droite, et comment ce discours peut dissoudre la société et bouleverser le quotidien des gens.
Est-ce une saison pour tous les publics ?
Oui, on a imaginé un temps de noël extrêmement ouvert et populaire, avec du cirque pour les petits, pour les grands. On propose aussi beaucoup de spectacles en décentralisation, avec plus de 30 représentations hors de nos murs.
Est-ce que cette saison marque une évolution du Parvis ou reste dans la tradition des saisons précédentes ?
Je ne sais pas. Les choses ne sont jamais identiques à elles-mêmes. Tout bouge tout le temps parce que le monde change, parce que nous vieillissons, parce que d’autres plus jeunes arrivent. Donc tout bouge tout le temps et notre programmation aussi.
Propos recueillis