50 des 72 gendarmes mobiles revenus de Polynésie Française vendredi dernier ont été dépistés positif au COVID-19. Le 10 août, certains d’entre eux ressentant des symptômes évocateurs de la covid-19
explique la Préfecture des Hautes-Pyrénées, les militaires et leurs familles ont été immédiatement confinés dans leur casernement. Le 11 août, un dépistage des 82 militaires de l’EGM a été réalisé sur site par le service de santé des armées avec le concours d’une équipe mobile du service d’incendie et de secours des Hautes-Pyrénées (SDIS 65)
. Les résultats sont tombés le 12 août avec 50 cas positifs.
105 cas contacts à risque
Il faut soigner les gendarmes infectés et prendre les mesures pour éviter que le coronavirus se répande autour des personnes infectées. Tous les militaires concernés sont donc confinés jusqu’au 25 août et le dépistage va permettre d'identifier les autres contaminations en particulier pour tous ceux qui ont été en contact avec les cas connus. Pour tenir compte de la période d’incubation, le dépistage des familles des militaires sera réalisé sur site à compter du 17 août. Le service de santé des armées a d’ores et déjà identifié 105 cas contacts à risque. Ces personnes, majoritairement dans le cercle familial des militaires ont été contactées et invitées à se confiner
. Et la recherche d'autres cas contact continue pour suivre les personnes infectées et circonscrire le cluster. La préfecture estime que la prise en compte très précoce du sujet, la réalisation rapide des tests et l’isolement des militaires concernés sont des facteurs permettant de mieux contenir le phénomène
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