Conseils pour se préparer pour le BIA 2020

Initialement prévue fin mai et reportées alors que la plupart des examens étaient annulées, les épreuves du BIA 2020 vont avoir lieu le 30 septembre. Plus que 11 jours avant les épreuves du Brevet d'Initiation Aéronautique 2020 pour clore l'année passée alors que la rentrée à déjà eu lieu pour la suivante. Il faut donc replonger dans toutes les thématiques du BIA pour reprendre la préparation au BIA là ou elle s'était arrêtée avec les vacances d'été.

Ce sera deux heures et demie pour répondre à 100 questions à choix multiple sur la météorologie et l'aérologie, l'aérodynamique, l'aérostatique et les principes du vol, l'étude des aéronefs et des engins spatiaux, la navigation, la réglementation et la sécurité des vols, l'histoire et la culture de l’aéronautique et du spatial. Et une demi-heure supplémentaire et 20 questions pour ceux qui ont pris l'option d'anglais aéronautique.

Réviser avec les annales

Un menu consistant auquel on peut se préparer. D'abord en faisant les sujets des années précédentes. Des annales du BIA disponibles sur Bigorre.org pour les cinq dernières années. Ca fait déjà 500 questions pour s'entrainer et comprendre ce qu'on attend de jeunes à partir de 13 ans qui découvrent l'aéronautique. Et il ne faut pas s'effrayer des quelques questions mal formulées ou excessivement difficiles puisqu'il suffit de 50/100 pour obtenir le BIA. Et en dernier recours, on peut compter sur la chance car il n'y a pas de points négatifs au QCM du BIA. On a donc au moins une chance sur 4 de trouver la bonne réponse. Et davantage si on élimine des propositions.

L'actualité dans le BIA

Les dernières révisions peuvent aussi s'orienter avec l'actualité. Par exemple l'épreuve d'histoire n'ignorera peut-être pas les 60 ans du premier vol du Boeing 707 qui a marqué le début de la démocratisation du voyage en avion. Les 90 ans de la première liaison postale transatlantique sans escale réalisée par Jean Mermoz, son navigateur Jean Dabry et le radiotélégraphiste Léopold Gimié à bord du Latécoère 28 Comte de-La-Vaux, de Saint-Louis-du-Sénégal à Natal au Brésil. 3200 km de traversée de l'Atlantique Sud qui permettront enfin à l'Aéropostale d'amener le courrier de Toulouse à Santiago du Chili sans avoir à utiliser le bateau pour la liaison maritime. Un mois jour pour jour plus tard Henri Guillaumet sera contraint de se poser à 3000 m d'altitude dans les Andes. Il ne devra son salut qu’à son courage et son énergie. Il avouera plus tard à Antoine de Saint-Exupéry cette phrase devenue célèbre : Ce que j'ai fait, je le jure, aucune bête ne l'aurait fait.

Bon courage aux candidats pour ces dernières révisions et rendez-vous sur Bigorre.org pour le corrigé du BIA 2020 !