À l’approche des épreuves du Brevet d’Initiation Aéronautique (BIA) 2025, prévues le mercredi 4 juin, l’ambiance est studieuse dans les collèges, lycées et aéroclubs pour les inscrits à l’examen. Mercredi, ils auront 20 questions d’Aérodynamique et de mécanique du vol, 20 questions de Connaissance des aéronefs, 20 questions de Météorologie, 20 questions de Navigation et de sécurité des vols et 20 questions d’Histoire de l'aéronautique et de l'espace. Et s’ils sont inscrits à l’épreuve facultative, ils auront 20 questions d’Anglais aéronautique. Autant dire que le champ est large et qu’il a mobilisé tout au long de l’année les jeunes pousses aéronautique, les enseignants et les instructeurs qui les préparent.
Que faires des derniers jours de préparation ?
A quelques jours de l’examen le conseil qu’on peut donner aux candidats est de se concentrer sur les annales de 2022, 2023 et 2024. Faure des annales pour comprendre ce qu’on attend des candidats. Faires des annales car une partie des questions du BIA 2025 sont déjà présentes dans les dernières sessions du BIA. Les annales permettent de faire le constat de ce que l’on sait et d’identifier les domaines qui ne sont pas assez maitrisés. Dans ce cas il faut relire son cours pour consolider les acquis. ET enfin, c’est en faisant des annales qu’on découvre qu’il y a des questions anecdotique, comme celles qui font plaisir aux partenaires du BIA, des questions mal formulées, incomplète ou ambiguës. Et les questions hors programme ou hors de portée d’un jeune qui découvre l’aéronautique depuis septembre dernier. On peut espérer que l’édition 2025 soit plus raisonnable. Mais n’est moins sûr.
Et puis il ne faut pas oublier que le BIA est un questionnaire à choix unique sans point négatif ou il faut avoir 50 bonnes réponses que les 100 questions pour obtenir le diplôme. Donc faute de connaitre la réponse, on peut mobiliser la chance est noircissant une case au hasard. La probabilité de trouver la bonne réponse sera plus grande si on a réussi à éliminer une mauvaise proposition. Si on a une chance moyenne, il suffit donc de répondre correctement à 34 questions et de répondre au hasard aux 66 autres questions.
Les sujets d’actualité aéronautique et spatiale
Le sujet est encore sous enveloppe cachetée. Mais on sait l’influence que les sujets d’actualité aéronautique ont sur l’élaboration du sujet, surtout l’épreuve d’Histoire de l'aéronautique et de l'espace. Or l’année 2024 est particulièrement dense en sujets. Les avancées technologiques et les projets innovants d’abord comme la startup toulousaine Beyond Aero qui a réalisé les premiers vols d'essai de son prototype Blériot, un avion à propulsion hydrogène-électrique, marquant une étape importante vers une aviation plus propre. Comme Airbus qui a livré son premier A321XLR à la compagnie Iberia, un avion monocouloir capable de parcourir jusqu'à 8 700 km, offrant ainsi de nouvelles possibilités pour les vols long-courriers. Dans le domaine spatial, la société française Hemeria a lancé les cinq premiers nanosatellites de la constellation IoT Kinéis en juin 2024 et elle a également signé un contrat avec l'ESA pour la mission Swing, premier nanosatellite européen dédié à la météorologie spatiale. Il y a aussi la décarbonation et les enjeux environnementaux avec les principaux acteurs de l'industrie, dont Airbus, Boeing, Dassault, GE Aerospace, Rolls-Royce, RTX et Safran, qui renforcent leur engagement vers une aviation à zéro émission nette de CO2 d'ici 2050. Des projets comme BeautHyFuel, soutenu par le CORAC, visent à accélérer la décarbonation de l'aviation légère. Et des démonstrateurs technologiques tels que l'EcoPulse, développé conjointement par Airbus, Daher et Safran, ont effectué leurs premiers vols, illustrant les avancées en matière de propulsion hybride-électrique.
On a essayé d’identifier aussi les anniversaires de grands événement, les centenaires en particulier. Sans en trouver dans l’année 1925 d’événement qui se détache.
Il ne reste qu’à souhaiter une bonne fin de révisions aux candidats. En leur conseillant aussi de se reposer.