Ses peintures colorées des buildings de Hong Kong et ses nus couleur café font le tour du monde. Marion Constance revient de Londres, elle sera en Afrique d’ici quelques semaines et ensuite ce sera une tournée aux Etats-Unis. Une artiste internationale, cotée par Drouot, invitée d’honneur à la Biennale de Florence, décorée de la médaille d’honneur et du mérite artistiques français et en contrat avec la chaine Starbucks pour exposer aux Etats-Unis. Une artiste internationale que nous avons rencontré dans son atelier de Séméac d’où sortent toutes ses productions achetées par des collectionneur américains, russes ou européens.
Comment êtes-vous devenu cette artiste internationale cotée par Drouot et exposé aux Etats-Unis ?
Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été intéressée par l’art. A 9 ans, je voulais être artiste peintre et rien d’autre. J’ai fait des études aux Beaux-Arts. J’ai fait histoire de l’art pour s’assurer mes arrières. Mais j’ai commencé à exposer dès 14 ans. J’ai été primée à des grands concours en France et ça m’a ouvert grand les portes. J’ai exposé au-delà de la France, j’ai été sollicitée par le plus grand expert de France pour être cotée. Tout s’est fait naturellement sans avoir démarché. J’ai passé mes diplômes aux Beaux-Arts, mais je n’avais pas fini mes études que j’étais déjà connue à l’international. Je me suis lancé directement dans la peinture car c’était déjà tracé et depuis et puis je n’ai jamais arrêté.
On voit dans votre production deux grands thèmes : les villes et les corps. C’est deux sujets liés entre eux ?
Non, ça n’a aucun lien. Les villes, c’est mes voyages. J’ai toujours un carnet de voyage ou je saisis le ressenti de la vie dans les villes ou je suis allé pour exposer ou pour autre chose. Il faut que j’aie un coup de cœur pour une métropole qui grouille ou un paysage hors du temps, une scène de vie ou une atmosphère. Je ne prends pas forcément un lieu connu, mais je veux faire ressortir la beauté de lieux qui peuvent être plus discret. Après ca se passe ici dans mon atelier ou je pars de mes impressions, de mes souvenirs, des croquis de mes carnets pour peindre une ambiance. Comme la Route 66 avec un esprit western en décalage total avec notre époque. Ou Hong-Kong peint comme je l’ai vu en arrivant par bateau. Je cherche la chaleur, je travaille beaucoup la couleur en repigmentant les couleurs pour qu’elles soient intenses. J’arrive comme ça à des couleurs presque fluo.
Pas de fluo pour les corps nus !
C’est une autre série que je fais en parallèle. Je voulais faire une série de nus avec une technique totalement nouvelle et différente et donc j’ai planché pendant un an pour arriver à transformer le thé et le café en technique picturale. Toute la série de nus est traité avec cette le thé et le café, en exploitant les provenances pour obtenir du marronné, du verdâtre, de l’orangé. Et je les saupoudre d’or.
Et les mannequins dans votre atelier ?
C’est la toute dernière nouveauté. Depuis un moment, je voulais faire des sculptures mais je ne trouvais pas le temps de le faire entre les expositions. C’est finalement pendant le confinement que j’ai pu avancer. C’est le collection « Eve & Adam ». Chaque sculpture est porteuse d’un message fort. Les talents gâchés par la drogue, la Marianne pour les droits de l’homme, la paix.