A- A+

NewsSpectacles vusInterviewLes plus consultésVu un 21 March

Bernard MonforteCompagnie Il Est Une Fois (Tarbes)

Bernard Monforte, le théâtre de Marseille à Tarbes

De Toine, le petit bossu de Pagnol au Festival de Gavarnie, en passant par l‘opéra et les enquêtes policières, Bernard Monforte est sur toutes les scènes. Et même sur les routes.

Bernard Monforte dans les rues de Tarbes/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

Bernard Monforte dans les rues de Tarbes/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

C’est probablement le plus marseillais des comédiens des Hautes-Pyrénées. Lui qui a quitté la Canebière il y a 25 ans pour s’installer dans la Vallée du Louron. Avant de venir à Tarbes. Pas étonnant qu’on l’a vu souvent jouer du Pagnol, que ce soit dans le rôle de Toine dans Naïs, dans la trilogie marseillaise ou pour mettre en scène les lettres et correspondances de Pagnol avec des gens comme Raimu, Fernandel ou Jean Cocteau. Mais sa curiosité, sa créativité et son talent ne s’arrêtent pas la.

Qu’est-ce-qui vous a amené à faire du théâtre ?

A part mon arrière-grand-mère et ma grande tante qui allaient très souvent à l’Opéra, personne dans ma famille n’allait au théâtre. Je regardais Au théâtre ce soir, mais ca me paraissait complètement inaccessible. Les années ont passé et j’ai fait des études comme mes parents le voulaient. Mais je faisais un peu de théâtre amateur, j’étais figurant à l’opéra de Marseille. Etre sur scène avec des grand chanteurs lyriques était extraordinaire. J’avais les poils qui se hérissaient quand j’étais là à tenir une hallebarde à côté de chanteurs comme José van Dam. Et j’ai dit c’est ça que je veux faire ! J’ai commencé à prendre des cours de théâtre. Et très rapidement j’ai eu un premier rôle dans une pièce de Michel Vinaver qui m’a demandé beaucoup émotionnellement. Sans doute trop pour ma maigre expérience. Et j’ai préféré faire de la mise en scène en devenant assistant du metteur de scène d’opéra Charles Roubaud avec lequel je travaille encore. Mais je suis redevenu comédien ensuite avec des pièces policières que j’ai ramené du Québec. Et ça n’a jamais arrêté.

Comment découvre-ton le théâtre des Hautes-Pyrénées quand on vient de Marseille ?

Je suis arrivé en 1998 dans la Vallée du Louron. Je monte ma compagnie, Il est une fois. En arrivant en Hautes-Pyrénées, j’ai découvert que c’est beaucoup plus simple qu’à Marseille. Alors que c’était très compliqué pour rencontrer les responsables culture, en arrivant, j’ai simplement appelé le département, j’ai eu la responsable culture Véronique Tabarly, on s’est rencontré quelques jours après, et on a vraiment pu parler de projets. J’ai proposé de créer les mystères du Louron. Elle me dit que c’est possible, les communes sont d’accord, le département est d’accord. Pareil pour les lieux, on se rencontre, on connait les projets des uns et des autres. Je n’en croyais pas mes oreilles parce que c’est un autre monde. Et c’est pareil maintenant avec Dominique Desclaux. J’ai donc créé les premiers spectacles là-bas, d’abord des enquêtes policières.

Quels sont les pièces qui ont marqué votre parcours ?

Il y a plusieurs. Il y a Mort d’un curé de passage, une des enquêtes policières que j’ai monté dans le Louron et que je continue à jouer presque 25 ans plus tard et plus de 200 représentations. Il y a aussi Etienne Delarue, le premier spectacle que j’ai écrit et qu’on a créé au Pari en 2005. Le Festival de Gavarnie avec l’adaptation des Trois mousquetaire que j’ai mis en scène. ET comme comédien, j’ai été marqué par Naïs qu’on a créé au Pari en 2016, avec le rôle de Toine qui est exceptionnel.

Quels sont vos projets actuels ?

D’abord, je lance le Festival des bois d’Aubarède. On commence par une balade théâtrale qui aura lieu les 11 et 13 aout prochain. Il y a aussi un appel à projet de la communauté d’agglo TLP sur l’itinérance culturelle qui sera bientôt présenté.

Il est Henri IV sur le Tour de France

Tous les étés il est fidèle au Tour de France. Pas sur le bord de la route, encore moins sur un vélo, mais installé au coeur de la caravane du Béarn. Il incarne depuis 2015 le roi Henri IV, fière icône que l’organisme de promotion du Béarn promène pour donner un visage souriant au demi-département auprès du peuple amassé sur les bords de la route de France et de Navarre. Ce qui permet à Bernard Monforte de rencontrer les coureurs qu’il admire, beaucoup de médias et même les présidents de la République. Tant que le Tour de France ne passe pas rue de la ferronnerie à Paris.

Propos recueillis par / ©Bigorre.org / publié le

Artistes

Articles sur Bernard Monforte dans la distribution

Wednesday, December 8, 2010

09/12/10 : Un Marius ensoleillé/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

Nous avons vu

Marius

Compagnie Il Est Une Fois
Bernard Monforte

Wednesday, November 24, 2010

Marius invite la Provence au Pari

News

Marius invite la Provence au Pari

Monday, December 7, 2009

08/12/09 : Les Durs à Cuire/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

Nous avons vu

Les durs à cuire

Wednesday, November 25, 2009

08/12/09 : Répétition pour les Durs à Cuire/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

News

Les Durs à cuire sur un plateau

 ▷ 

Articles sur Compagnie Il Est Une Fois dans la distribution

Sunday, March 18, 2012

09/12/10 : Un Marius ensoleillé/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

Interview

Marius, du Pari au Parc des Expos de Tarbes

Compagnie Il Est Une Fois

Un peu plus d’un an après sa création au Pari, le Marius mis en scène par Catherine Sparta revient à Tarbes pour une représentation unique, vendredi soir au Parc des Expositions. Une belle occa...

Wednesday, December 8, 2010

09/12/10 : Un Marius ensoleillé/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

Nous avons vu

Marius

Compagnie Il Est Une Fois
Bernard Monforte

Wednesday, November 24, 2010

Marius invite la Provence au Pari

News

Marius invite la Provence au Pari

Monday, December 7, 2009

08/12/09 : Les Durs à Cuire/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

Nous avons vu

Les durs à cuire

Wednesday, November 25, 2009

08/12/09 : Répétition pour les Durs à Cuire/ Stéphane Boularand (c)Bigorre.org

News

Les Durs à cuire sur un plateau

 ▷