Vous avez commencé la peinture à presque 50 ans. C’est un passage à l’acte qui a demandé du temps ?
En fait j'ai toujours aimé ça. Quand j'étais gamine tout ça j'adorais les cours de dessin. Mais entre la vie familiale, le travail et trois enfants, on n'a pas trop le temps. Quand ils ont été assez grand après, j’ai eu plus de temps et j'ai commencé à peindre en 1998. J'ai suivi des cours avec Corinne Peress et lancé un club de peinture à Louey. J’ai aussi suivi des cours du soir à l’Ecole des arts de Tarbes à faire des croquis, à travailler avec des modèles vivants. Et ensuite j’ai pris des cours d’aquarelle avec Monique Pujo-Monfran qui est spécialiste de Blanche Odin.
Après 25 ans de peinture, quel est votre moteur pour continuer ?
J’aime peindre. J’ai besoin de peindre tous les jours. Si je ne peins pas pendant deux jours ça me manque. Peindre un tableau c’est comme écrire pour un écrivain. On en a besoin, mais il faut pouvoir commencer une page vierge. Il faut réfléchir à ce qu’on va faire, comment on va installer notre tableau, penser aux couleurs, à ce qu’on va mettre sur la toile. Quelquefois ca prend un peu de temps. Alors pour me détendre, je fais d’autres choses, comme peindre des petits chats sur des galets.
Quels sont vos sujets de prédilection ?
Je peins ce que j’ai envie. Je vais voir une image sur Internet, je vais prendre une photo quand je suis à Paris. Ça va être une rue de Montmartre, un paysage et deux jours après je vais peindre une nature morte ou de l’abstrait. Ça me prend de faire un sujet sur le moment. Je n’ai pas qu’un seul style, je peins des choses très variées. J’aime bien les rues, les paysages, ce qui est anciens aussi. Mais faire toujours la même chose ne m’intéresse pas. J’aime découvrir. Comme quand il y avait le covid, j’ai regardé pas mal de tutos et j’ai essayé plein de choses. Je me suis mise à l’abstrait, alors que je ne m’y était jamais intéressé auparavant. Mais j’ai découvert que ça pouvait être vraiment intéressant. J’évolue aussi dans mon style. J’ai commencé par des choses précises, mais maintenant je me laisse aller dans les peintures
Vos sujets sont variés et vos techniques aussi !
Oui, je fais du pastel, de l’acrylique. J’ai commencé un peu l’huile mais je préfère l’acrylique, c’est plus rapide. Je fais de la matière aussi pour faire ressortir la peinture différemment. Et je me suis mise au pouring.
C’est comment le pouring ?
C'est de l'acrylique avec de l'eau. On fait un mélange de peintures de différentes couleurs et on met un médium spécial qui liquéfie beaucoup la peinture. Et la peinture sort comme ça, coule sur la toile. On peut utiliser un sèche-cheveux ou souffler dans une paille pour étaler la peinture, une pointe pour tirer sur les couleurs. Mais vous ne savez jamais vraiment ce qui va en sortir. On peut faire de l’abstrait, on peut faire un fond pour autre chose.
Vous avez beaucoup exposé ?
Oui, j’expose pas mal. Des expositions personnelles, à Peralta en Espagne, à l’office de tourisme de Tarbes, dans un magasin éphémère dans la galerie de l’Alhambra pendant un mois, aux Petits As ou à l’office de tourisme de Montréjeau. Et beaucoup de salon et d’expositions collectives. Depuis 20 ans avec le salon des Amis des arts de Tarbes dont je suis la secrétaire. Tous les ans je vais à Terro’art à Tarbes, le salon annuel de Saint-Pé-de-Bigorre, à Bizanos. Et beaucoup d’endroit dans les Hautes-Pyrénées et Toulouse au Pays basque. Ça me permet de rencontrer beaucoup de gens, d’autres artistes, des gens qui viennent voir les tableaux. Je fais aussi les marchés de Noël avec d’autres productions comme des petites scène de chats peints sur des petits galets.
Avec à la chef des trophées et médailles dans votre salon !
Oui, ça fait plaisir et ça rassure sur l’intérêt de vos peintures. J’ai eu le 1er prix du salon de Saint-Pé-de-Bigorre il y a deux ans, le prix de la Ville de Tarbes au salon des Amis des arts de Tarbes, le prix A tout cœurs du Salon de l’Amicale de Séméac. Et quelques autres.
Quels sont vos projets ?
Continuer à m’amuser, à découvrir et à me faire plaisir. Et exposer davantage.
Voir les œuvres d’Elisabeth Moliner
Elle continue à exposer. A Saint-Pé-de-Bigorre avec des peintures abstraites dans quelques semaines. Après ce sera Sauveterre en Hautes-Pyrénées dans l’ancien presbytère. Et retour à la mairie de Saint-Pé-de-Bigorre du 1er juillet au 15 septembre avec cette fois des toiles figuratives. Elle est aussi présente sur les réseaux sociaux ou d’Instagram à Facebook, il y a de la place pour cet artiste prolifique. Beaucoup des choses à voir, surtout ses chats peints sur des galets mis en scène dans de petites compositions.
Je peins ce que j’ai envie. Je vais voir une image sur Internet, je vais prendre une photo quand je suis à Paris. Ça va être une rue de Montmartre, un paysage et deux jours après je vais peindre une nature morte ou de l’abstrait. Ça me prend de faire un sujet sur le moment. Je n’ai pas qu’un seul style, je peins des choses très variées. J’aime bien les rues, les paysages, ce qui est anciens aussi. Mais faire toujours la même chose ne m’intéresse pas. J’aime découvrir. Comme quand il y avait le covid, j’ai regardé pas mal de tutos et j’ai essayé plein de choses. Je me suis mise à l’abstrait, alors que je ne m’y était jamais intéressé auparavant. Mais j’ai découvert que ça pouvait être vraiment intéressant. J’évolue aussi dans mon style. J’ai commencé par des choses précises, mais maintenant je me laisse aller dans les peintures
Vos sujets sont variés et vos techniques aussi !
Oui, je fais du pastel, de l’acrylique. J’ai commencé un peu l’huile mais je préfère l’acrylique, c’est plus rapide. Je fais de la matière aussi pour faire ressortir la peinture différemment. Et je me suis mise au pouring.
C’est comment le pouring ?
C'est de l'acrylique avec de l'eau. On fait un mélange de peintures de différentes couleurs et on met un médium spécial qui liquéfie beaucoup la peinture. Et la peinture sort comme ça, coule sur la toile. On peut utiliser un sèche-cheveux ou souffler dans une paille pour étaler la peinture, une pointe pour tirer sur les couleurs. Mais vous ne savez jamais vraiment ce qui va en sortir. On peut faire de l’abstrait, on peut faire un fond pour autre chose.
Vous avez beaucoup exposé ?
Oui, j’expose pas mal. Des expositions personnelles, à Peralta en Espagne, à l’office de tourisme de Tarbes, dans un magasin éphémère dans la galerie de l’Alhambra pendant un mois, aux Petits As ou à l’office de tourisme de Montréjeau. Et beaucoup de salon et d’expositions collectives. Depuis 20 ans avec le salon des Amis des arts de Tarbes dont je suis la secrétaire. Tous les ans je vais à Terro’art à Tarbes, le salon annuel de Saint-Pé-de-Bigorre, à Bizanos. Et beaucoup d’endroit dans les Hautes-Pyrénées et Toulouse au Pays basque. Ça me permet de rencontrer beaucoup de gens, d’autres artistes, des gens qui viennent voir les tableaux. Je fais aussi les marchés de Noël avec d’autres productions comme des petites scène de chats peints sur des petits galets.
Avec à la chef des trophées et médailles dans votre salon !
Oui, ça fait plaisir et ça rassure sur l’intérêt de vos peintures. J’ai eu le 1er prix du salon de Saint-Pé-de-Bigorre il y a deux ans, le prix de la Ville de Tarbes au salon des Amis des arts de Tarbes, le prix A tout cœurs du Salon de l’Amicale de Séméac. Et quelques autres.
Quels sont vos projets ?
Continuer à m’amuser, à découvrir et à me faire plaisir. Et exposer davantage.
Voir les œuvres d’Elisabeth Moliner
Elle continue à exposer. A Saint-Pé-de-Bigorre avec des peintures abstraites dans quelques semaines. Après ce sera Sauveterre en Hautes-Pyrénées dans l’ancien presbytère. Et retour à la mairie de Saint-Pé-de-Bigorre du 1er juillet au 15 septembre avec cette fois des toiles figuratives. Elle est aussi présente sur les réseaux sociaux ou d’Instagram à Facebook, il y a de la place pour cet artiste prolifique. Beaucoup des choses à voir, surtout ses chats peints sur des galets mis en scène dans de petites compositions.