Spectacles à Tarbes et en Hautes-Pyrénées du ‹‹ ‹ samedi 26 octobre 2019 › ›› ≡

15:00 / Musée Massey et Musée International des Hussards / Tarbes
ateliers tous publics adapté aux malvoyant
Chimères
Billeterie
20:00 / Maison du Savoir / Saint-Laurent-de-Neste
Musique, mystique, cinéma muet
Jozef Van Wissem
La maladie et des problèmes de transport avaient conduit, par deux fois, le musicien primé au Festival de Cannes à annuler sa venue ici, mais nous sommes tenaces, lui aussi… alors, brûlons des cierges et invoquons dieux et déesses de tous les panthéons pour que, cette fois, Jozef Van Wissem puisse être parmi nous!
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Jozef Van Wissem est un compositeur et luthiste baroque hollandais résidant à Brooklyn. Sa volonté de sortir le luth des musées pour l’intégrer dans la musique d’aujourd’hui le pousse à jouer partout dans le monde, des églises aux clubs les plus underground. Intense et intemporelle, sa musique a obtenu une large reconnaissance depuis qu’il a remporté à Cannes la Palme de la meilleure bande son pour son travail sur le film de son ami Jim Jarmusch: «Only Lovers Left Alive». Il a depuis joué dans les plus grands festivals comme dans les lieux les plus insolites et collaboré avec plusieurs musées de renom.
Se plonger dans l’univers de Jozef Van Wissem, c’est regarder en face la beauté de l’inévitable, accepter le temps d’un concert d’oublier son époque et laisser cette étrange musique étirer le temps à l’infini. Le compositeur, influencé par la musique baroque, nous offre à voir un monde à la fois mystique et chaotique, en faisant résonner les cordes de son instrument spectral, un luth noir spécialement conçu pour lui. Il nous propose une soirée inédite en deux parties: Projection du film muet «The Dying Swan» du russe Yevgeni Bauer et interprétation live de la musique qu’il a composée pour le film. Puis concert solo.
Opéra au cinéma
ManonJules Massenet
C’est incontestablement l’opéra le plus célèbre et le plus joué de Massenet. Cousine de La Traviata, Manon est une héroïne moderne qui annonce la Lulu de Berg. Tour à tour fragile et conquérante, son destin la mène de la jeune fille pleine d’espérance à la courtisane déchue et rejetée. Il faut, pour cette partition tout en nuances, une interprète hors du commun. C’est le cas de la soprano Lisette Oropesa, à découvrir absolument dans ce rôle qui lui va comme un gant.
Expositions à Tarbes et en Hautes-Pyrénées en cours le samedi 26 octobre 2019

Jusqu'au samedi 11 janvier 2020
/ Le Parvis / IbosKissing the sun, touching the moon, mixing the watersMarco Godinho
Héritier de la pensée conceptuelle, Marco Godinho mène depuis plusieurs années une recherche sur l’exploration sensible des notions d’errance, d’exil, de mémoire et de temps vécu. Sa perception subjective de l’espace et du temps est probablement liée à son parcours personnel. Né au Portugal en 1978, il quitte avec sa famille son pays natal pour s’installer plus au nord au Luxembourg. Son parcours artistique le conduit ensuite à partager sa vie entre son pays d’accueil et Paris, tout en explorant, au cours de voyages fréquents, d’autres cultures, d’autres territoires et sociétés, d’autres langues.
Billeterie
Jusqu'au dimanche 19 janvier 2020
/ Musée Massey et Musée International des Hussards / TarbesExposition Campana et la fascination de l’Antiquité
Le musée Massey retourne aux sources de l’esthétique antique en présentant en perspective des œuvres picturales issues du maniérisme, du classicisme et du néo classicisme des XVIIe – XIXe siècles et des pièces céramiques grecques et étrusques de la collection Campana.
Cette dernière, constituée entre 1830 et 1850 par ce noble italien, directeur du Mont-de-Piété, a été vendue en partie à Napoléon III par les Etats pontificaux après un procès retentissant pour malversation intenté à l’indélicat marquis. Plusieurs ensembles d’objets de cette collection furent dispersés à travers les musées de province, dont celui de Tarbes. Cette exposition permet de remettre en lumière la permanence de l’influence de la civilisation gréco-romaine dans l’inspiration artistique européenne aux XVIIe – XIXe siècles.

Jusqu'au vendredi 31 janvier 2020
/ Le 103 - Archives municipales / Tarbesphoto
Il était une fois TarbesHenri Paris
Quelle ne fut pas notre surprise lorsque nous avons été contactés pour un don de cent quatre-vingt-dix plaques de verre concernant les casernes tarbaises au début du XX° siècle !
Très vite, est identifié le quartier Soult, où les photographies du quotidien montrent la vie de casernement. Nous pouvons également y voir des exercices militaires et les bâtiments de cet ensemble architectural remarquable tarbais.
Les photographies ont été prises par M. Henri Paris, passionné par la technologie du vérascope Richard, appareil qu’il a acquis en ce début de siècle. Par ses clichés, Henri Paris témoigne de ses périodes d’incorporation en 1909 et 1911, au 24e régiment d’artillerie de Tarbes.
Dans cet important ensemble de clichés, nous pouvons également voir des photographies de son détachement dans l’armée d’Orient pendant la Première Guerre mondiale. C’est un témoignage rare, qui en cette fin de période de commémoration de la Grande Guerre, méritait d’être partagé. La ville de Thessalonique, située sur la mer Egée dans la péninsule des Balkans, enjeu stratégique entre la Grèce et feu l’Empire ottoman, sera le point de départ d’un nouveau front dans le conflit mondial. Les soldats qui constituent l’armée d’Orient resteront mobilisés jusqu’en 1919.
C’est à partir de ce don exceptionnel, remis à la ville de Tarbes par M. Denis Paris, petit-fils d’Henri Paris, à l’automne 2017, que s’est construite cette exposition.