Comme plongés dans le film « Fados » de Carlos Saura, le public du Parvis s’est laissé enivrer par un fado plein de tradition et d’éclat. D’une voix généreuse Ana Sofia Varela nous a invité à la suivre dans un voyage au plus profond de l’âme du Portugal, du Lisbonne où elle est né jusqu’en Alentejo où elle à grandi. Un récital de chants traditionnels renouvelé par l’énergie de cette nouvelle star du fado. La force de ces longues complaintes à fait mouche. On y trouve une sincérité qui fait du fado un véritable Blues made in Lisbonne. Les solos endiablés de guitare portugaise ont fait le reste. Une chaleur a envahi la salle, donnant au public l’envie de vibrer au rythme de la musique. Un récital qui montre que le fado est encore bien vivant.