C’est un étrange mélange qui attendait les spectateurs venus au Parvis vendredi soir. Avec « Daisy Cutter », nom tristement célèbre d’une des bombes utilisées au Viêt-Nam et en Afghanistan, on attendait que La Zampa nous serve un spectacle bien relevé. L’étonnement commence dès l’entrée dans la salle ou on découvre quatre danseuses qui bougent au rythme d’une chanson de Madonna au milieu de ballons de basket suspendus. Fête-t-on ici aussi la victoire du TGB ? Non, point de violet et blanc sur la scène : une simple coïncidence semble-t-il.
On s’installe bien et on attend sagement d’être soufflés par la fameuse explosion. « Je suis une fleur, je suis une bombe ». Dix longues minutes de course autour de plateau passent. Puis la suite du spectacle défile. On bouscule bien un peu les ballons de temps en temps. La musique monte en puissance. On attend, mais rien n’arrive. Les tableaux se succèdent sans nous emporter et on se retrouve, un peu surpris, à la fin du spectacle sans avoir ressenti la moindre secousse. Incontestablement décevant.