C’était jeudi soir la Grand Messe de présentation de la prochaine saison du Parvis. Le tout nouveau programme dans une main, le stylo dans l’autre, le public est venu en masse écouter religieusement Marie-Claire Riou et son équipe dévoiler la saison 2010-2011 de la scène Nationale. « On a voulu une saison qui crée des habitudes un peu différentes,file:///C:/Users/stéphane/Documents/Mes sites Web/bigorre.org/culture/news/20100624_presentation_de_la_saison_2010_2011_du_parvis.htm en respectant les grand équilibres entre la création contemporaine et le répertoire ». Les propositions se succèdent au fil de la soirée et on repère déjà les spectacles qui feront nos belles soirées de l’année prochaine. Il n’y a que l’embarras du choix tant les propositions sont séduisantes !
« La saison sera rythmé par cinq temps forts, Le premier sera consacré à la Belgique, un pays qui entraine depuis 25 ans la scène européenne contemporaine. ». Un début de saison alléchant avec un Pagnol revisité à la mode Belge. Imaginez qu’on vous donne rendez-vous pour passer un peu de temps sur le Vieux-Port de Marseille avec Marius, César et pis Fanny. C’est presque ça : il suffit d’un peu d’imagination et on remplace la Méditerranée par le lac du barrage de Gabbas, l’accent Marseillais par une pointe de Flamant. Le tour est joué. Le genre de projet dans lequel les Belges excellent ! Il suffit de se souvenir des Noces de Walpurgis pour en être convaincu.
Les autres temps fort de sont pas en reste. Le « Jazz Métis » d’octobre offrira une belle palette de jazz hybridés de Roberto da Fonseca à un hommage gitan à Django Reinhardt. La traditionnelle « Collection d’hiver » de janvier, consacrée cette année à la monstruosité et à la folie, sera l’occasion de recevoir Daniel Darc, mythique leader de Taxi Girl. Ce sera aussi l’occasion de voir revenir Jonathan Capdevielle, un enfant du pays qui sera cet été dans la programmation officielle du Festival d’Avignon. On retrouvera aussi l’incontournable « Délit d’humour » avec entre autre le « Tatouage » d’Alfredo Arias et les « Nouvelles brèves de comptoir » de Jean-Marie Gourio et Jean-Michel Ribes. Et enfin « Translation », le dernier de ces cinq temps fort se présente comme un trait d’union artistique prometteur entre les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées.
Le reste de la programmation recèle encore de superbes occasions de retrouver des artistes de références comme le théâtre du Centaure, la Cie Pina Bausch, Marianne Faithfull, Israël Galvan ou le Ballet Preljocaj. Mais aussi de faire de belles découvertes, celles qui feront peut-être les grandes figures artistiques de demain. On termine la soirée en ayant tellement coché de cases sur le formulaire d’abonnement, qu’il faut bien se résoudre à en gommer quelques unes…