Les apprentis comédiens des Ateliers de la porte Bleue sont prêts. A partir de mercredi, ils seront dans le jardin du carmel pour nous présenter le travail de l’année qui se termine. Les groupes de préados et d’adolescents avec les « Contez tziganes » de De Marie Voriskova. Sept contes qu’ils présenteront un fil de soirées. « Le Violon Enchanté », « L’Epée d’Ori », « Kandache et Youache », « Yagbvali la Morte », « La Petite Poule Noire », « La Princesse Vampire » et « Les Quatre Frères ». Sept petites histoires, sept morceaux d’âme slave à souhait.
Mais les contes slaves ne seront pas seuls dans le jardin du carmel, puisqu’ils seront accompagnés des pièces des groupes adultes de la Porte Bleue. « Marina Gobelot m’a dit que j’étais décalé » mercredi soir présenté par les Kadavraski, la troupe des anciens élèves de Marie-Anne Gorbatchevsky devenus toulousains, une série de duos sur des textes de Claire Bechet, Eric Nonn , Harold Pinter et Howard Barker. Un cocktail qui promet d’être savoureux ! C’est enfin les deux groupes d’adultes qui viendront compléter cette semaine théâtrale. Le premier, le groupe d’adulte qui répète à Odos avec Corinne Marsollier, qui présente « L’augmentation », une pièce de Georges Perec, membre de l’Oulipo, groupe de Queneau définira comme des« rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir ».Une écriture fondées sur l'utilisation de contraintes formelles littéraires ou mathématiques qui aboutit à un style étonnant. Ou bien la pièce va vous plaire, ou bien ça ne vous plaira pas. C’est le principe même. Dans les deux cas il faudra avoir vu « L’augmentation » pour se faire une opinion !
L’autre groupe d’adulte, celui qui répète à la MDA avec Marie-Anne Gorbatchevsky va lui aussi nous faire une belle proposition. « L’Opéra de quat ‘sous » de Brecht sur des musiques de Kurt Weil. Des véritables tubes qu’on a tous entendu sans toujours savoir d’où ils viennent. L’inépuisable et semble-t-il universelle histoire du prince des mendiants qui vient enlever au roi des voleurs sa propre fille. Un ancêtre des musicals qui inondent les scènes, c’est à revoir sans modération !