Dans quel état d’esprit attaquez-vous cette nouvelle année ?
C’est un peu compliqué. Mais si on s’en tient uniquement au Celtic, je continue en restant dans le même état d’esprit. Celui de refuser d’utiliser la musique pour vendre de la bière, mais plutôt utiliser le Celtic pour partager de la musique, faire de belles découvertes et ne pas hésiter à sortir des sentiers battus pour voir autre chose. Ca fait de belles rencontres, et de beaux groupes à découvrir.
Est-ce qu’il y a un public tarbais pour ces concerts ?
Oui, après neuf ans de concerts, il y a un public pour ce que je propose. Mais ce n’est pas bien grave si quelquefois on ne se retrouve pas très nombreux au Celtic. Ce ne sont pas forcément les concerts les plus remplis qui sont les plus intéressants. On n’est quelquefois que 10 au Celtic et on prend une véritable claque ! Mon petit plaisir, c’est quand je vois des gens venir juste pour boire un verre entre amis sans savoir ce qui est programmé, qui restent pour écouter le groupe qui vient jouer et qui en redemandent à la fin !
C’est le même public pour tous les concerts ?
Non, on voit un public différent selon les concerts. Ce ne sont pas les mêmes personnes selon qu’on programme du jazz ou du hard core. Le public à souvent un gout bien défini, les gens savent ce qu’ils viennent écouter. Ils ne se trompent pas en général.