Ceux qui étaient jeunes dans les années 80 se souviennent de la rencontre du rock et de la nouvelle chanson française qu’Etienne Daho a incarné avec son look de dandy lorsqu’il recevait le Grand prix du rock français au Bus Palladium en 1985. « Week-end à Rome », « Tombé pour la France » et « Le grand sommeil » lançaient une longue et belle carrière avec une dizaine de disques d’or et de platine à la clef. Même si cette image des années 80 colle à la peau d’Etienne Daho, ce n’est pas un revival genre Stars 80 qu’il nous propose car d’album en album il a réussi à s’affranchir des modes et à dessiner de sa voix singulière une identité musicale reconnaissable parmi toutes.
Il arrive ainsi à un treizième album sorti l’année dernière et salué par la critique. Avec « Les Chansons de l'innocence retrouvée » on retrouve encore une fois son sens de la mélodie et une voix plus suave que jamais accompagné de belles rencontres, comme celles avec Nile Rodgers, Dominique A ou Debbie Harry. Un album qu’un « Diskönoir Tour » interrompu par des problèmes de santé vient porter sur scène. Quelques semaines après avoir sorti un album live et fait une escale à l’Olympia pour quatre concerts, il sera vendredi soir au Parvis.