C’est une interprétation très classique que le ballet Jacobson venu de Saint-Petersbourg a présenté samedi et dimanche sur la scène du Parvis. Une pièce dans la plus pure tradition classique qu’on peut se réjouir de voir avec tout ce que ça comporte de tutus, de costumes, de décors, de solos, de duos et de grands mouvements des vingt-neuf danseurs et danseuses. La musique de Adolphe Adam, le romantisme du livret de Giselle de Jules Henri Vernoy de Saint-Georges et de Théophile Gautier qui raconte le bonheur d’une jeune paysanne amoureuse du prince, la douleur jusqu’à la mort de se sentir trompée, le fantastique des fantômes qui condamnent le prince à danser jusqu’à l’épuisement. Et surtout la chorégraphie de Jean Coralli, Jules Perrot et Marius Petipa ont fait de Giselle un monument du romantisme. Alors bien sûr c’est tellement classique qu’on peut trouver que c’est une caricature de classique, qu’entre les collants moulants, les brushings à toutes épreuves et les décors un peu carton-pâte l’interprétation qu’en fait le ballet Jacobson en devient kitchissime. Mais peut-on reprocher au classique d’être trop classique ?
GisèleBallet Jacobson - Le Parvis (Ibos)
Giselle et un ballet russe très, peut-être trop, classique
Par Stéphane Boularand@bigorre_org / ©Bigorre.org / spectacle vu le Saturday, November 21, 2015 / publié le Sunday, December 18, 2016
Artistes
chorégraphie Jean Coralli, Jules Perrot et Marius Petipa
musique Adolphe Adam
livret Jules Henri Vernoy de Saint-Georges, Théophile Gautier
costumes et décors Viacheslav Okunev