Le public tarbais vous a découvert en 2016 avec une expo de peinture au Pari. Comment êtes-vous arrivée à la performance ?
Ca fait longtemps que je suis dans la pratique et l’organisation d’événements artistiques. Je me suis mise à montrer mon travail en 2015 ou 2016. Avec des expos, avec des interventions théâtrales avec La Wouakatchie de la Mélodie. Et des performances avec un rétroprojecteur associé à un musicien, c’était en 2015 avec Pelec. Je l’ai aussi fait avec HDD, Koun-Koun, Gilles Vigne et vendredi je serais au Celtic avec Grölurg.
Quelle est l’articulation avec la musique de Grölurg ?
Je fais beaucoup de bidouille : j’utilise différents supports, des aquariums, des radios, des plaques de verres, des plats à tarte, je joue avec des encres qui se diffusent. Avec Grölurg, la musique est très rapide, c'est un électro très speed. Il y a des moments je suis son rythme et d’autres ou je suis décalée. C'est une performance live et improvisée. J’apporte une dimension visuelle même si c’est difficile avec Grölurg car c’est un spectacle à lui tout seul.
Quelle est l’actualité de Soen ?
Je travaille sur des expos à Tarbes, à Toulouse et dans les Pyrénées Atlantique. Mais je ne peux pas donner de dates pour le moment car c’est en train de se finaliser. Il y a aussi deux dates avec Gilles Vignes pour le projet Sòmilutz. C’est le 11 mai à Z'Art à Bernac et le 29 juin à Odos pour le festival « Et après, faut que ça bouge ».