Une année se termine, l'autre commence et c'est souvent l'occasion de s'offrir une rétrospective des spectacles qui ont marqué les 12 mois passés. Mais avec la COVID-19, c'est une année 2020 en lambeaux qui s'achève. Plus de deux mois de confinement au printemps, l'interdiction des rassemblements de festivaliers cet été, reconfinement à l'automne et les salles spectacles toujours fermées depuis. Triste année 2020 qui ne laisse pas beaucoup d'espace pour le spectacle vivant.
Et pourtant les quelques mois qui ont échappé au coronavirus ont permis en voir des productions véritablement réjouissantes. En commençant en janvier au Parvis avec Passagers de la compagnie des 7 Doigts venue du Canada pour nous offrir un cirque à la croisée d'une impressionnante maitrise des techniques circassiennes et d'une écriture pleine d'humour et de tendresse. Un début d'année qui était donc plein de promesses ! On va vu du théâtre aussi comme au mois de février avec Valjean programmé au Théâtre des Nouveautés par la Ligue de l'Enseignement des Hautes-Pyrénées pour le jeune public. Seul en scène, Christophe Delessart invite les jeunes spectateurs à entrer par une porte dérobée dans le monde des Misérables en montrant un homme qui arrive à transformer sa haine revancharde pour offrir le bonheur de Cosette. Superbe spectacle la aussi ! De la musique aussi avec le concert des Ogres de Barback à La Gespe pour un petit moment de plaisir partagé autour d'un banquet musical. On ne savait pas encore que quelques semaines plus tard le coronavirus allait déferler sur la planète.
Après un printemps confiné, l'été ne nous a pas offert les festivals qui permettent de marier douceur des soirées et spectacle. Pas de festival d'Avignon, pas de Jazz In Marciac, ni de Théâtre de rue à Aurillac. Ni de Tarbes en Tango. Rien. L'automne nous a redonné de l'espoir avec la réouverture des salles de spectacles pour voir Rémi mis en scène par Jonathan Capdevielle au Parvis. et le savoureux Poquelin II avec les tg STAN qui entrent dans l'Avare et Le Bourgeois Gentilhomme avec leur don pour redonner la vie à des pièces pétrifiées par le respect au classiques. C'était sans compter la COVID-19 qui a fait son retour pour le reste de l'année de spectacles.
On se souhaite mutuellement et collégialement une bonne année 2021 en espérant que le printemps, le vaccin et notre pugnacité nous permettent de reprendre le chemin des salles et des festivals.