Vimos La galerie

C’est devant une salle du Parvis bien pleine que La Machine de Cirque est revenue avec sa dernière création. Une galerie d’art ou un musée d’art contemporain avec tous les codes du lieu, des vernissages mondains au regard interrogatifs des spectateurs qui ne savent par quel bout prendre la peinture accrochée aux murs. Une galerie de peinture qui donne lieu à une belle galerie de personnages servie avec brio par les sept circassiens qui mettent leur art au service du jeu. Une première partie de spectacle qui est sur le point de s’essouffler quand tout explose. Le décor s’éclate pour laisser l’espace à ce que la Machine de Cirque fait de mieux : une féerie de sauts et d’acrobaties menées tambour battant à un rythme à couper le souffle. C’est savoureux, truffé d’humour loufoque et le public en prend plein les yeux. Avant de terminer le spectacle en retournant dans la galerie initiale avec un final dont le propos laisse un peu perplexe, est-ce que la peinture est la marque d'une action qui a eu lieu, la sequelle en quelque sorte d'un happening passé. Quoi qu'il en soit, le public finira la représentation debout pour applaudir à tout rompre.