On a vu Portés de femmes

C’est dans un irrésistible tourbillon que Porté de femme a embarqué le public du Parvis lundi et mardi soir. Sur le papier c’est une quinzaine de femmes qui bousculent le schéma habituel qui les cantonne toujours à être portée, jamais à être celle qui porte. Voilà des femmes qui s’emparent du rôle occupé pas des hommes pour faire souffler un vent de liberté. Mais ce qu’on ne voyait pas venir avant le début du spectacle, c’est l’intensité de ce vent de liberté. Un véritable cyclone qui s’empare de la scène du Parvis. Plus d’une heure et demie de spectacle qui commence en effeuillant quelques clichés comme autant d’occasion de mêler humour, dérision, féminisme et performance circassienne. Un jeu de rôle entre femmes et femmes. En ne faisant aucune économie pour emporter le public, en allant le chercher dans la salle avec une énergie irrésistible. La salle du Parvis ne résiste pas longtemps pour finir debout à la fin du spectacle. Eblouissant.