L’art est omniprésent chez les Brumont. Le Théâtre avec les Nuits Impériales programmées chaque été au Château Montus. La musique avec l’Offrande musicale qui cette année encore va faire escale avec un concert de Yaron Herman. L’architecture avec un bâtiment retravaillé par Edmond Lay et des jardins conçus par le grand paysagiste Gilles Clément. Sans oublier les sculptures qui bordent les jardins du Château Bouscassé, réalisées par des artistes qui ont redonné vie à des arbres tronqués. Interview d’Alain et de Laurence Brumont qui nous ont expliqué la place de l’art au cœur des vignes.
Quelle est la place de l’art aux côtés du vin ?
Aujourd’hui quand les gens arrivent du monde entier, puisqu’on reçoit des visiteurs de plus d’une cinquantaine de pays, ils s’intéressent d’abord au terroir. C’est-à-dire à la géologie, à la climatologie et aux particularités du lieu. Et il faut se mettre à la hauteur du produit qui est le premier entre la Bourgogne et Bordeaux. La culture est arrivée très naturellement pour nous permettre communiquer avec et sur notre région, sur le terroir. Pour faire fonctionner les neurones de l’estomac avec ceux d’en haut. Il faut que le produit soit en équilibre avec la structure et le site. Bordeaux et la Bourgogne ont des siècles d’histoire. Ici, on n’a que 50 millésimes pour commencer à nous construire.
Le spectacle est un outil de communication sur le vin pour vous ?
Non, ça n’a rien à voir avec de la promotion du vin. Rien. On sert des restaurateurs, des cavistes, des particuliers qui ont besoin d’avoir le leader chez eux pour être crédible. Alors la promotion, c’est très simple chez nous : il faut être le premier. Le spectacle ne nous amène pas de clients. Ils sont déjà convaincus avant. Mais ils sont heureux de retrouver ce lieu, de la parcourir avec les cinq sens. Et l’année d’après de revenir avec des amis ou de la famille pour partager ce moment.
Comment l’art s’est installé chez vous ?
L’idée des Nuits impériales est venue d’une demande du département, de l’Académie de faire une petite manifestation à destination des collèges pour parler de l’empire qui était au programme. J’ai dit non à la petite manifestation pour faire un événement qui soit à la hauteur du lieu et des personnes. Et c’est parti. On a trouvé des gens très compétents qui ont fait le Festival de Gavarnie et qui s’intéressent au lieu. Et il a suffi de regarder dans notre histoire pour trouver trois frères à Château Montus qui ont fait trois généraux. C’est devenu un spectacle qui a beaucoup plus au public et à la région. Depuis 4 ans on continue sur des thèmes qui parlent de notre région, de ses produits, du vin et des hommes. On est en plein air, il y a le château, les étoiles, c’est magique ! Et puis le théâtre, c’est comme notre métier, c’est la vérité absolue.
Comment se font ces Nuits impérales ?
Je choisi un thème qui tourne autour de notre histoire qui est très riche et autour de cette première région gastronomique. On travaille avec Bruno Spiesser et Frédéric Garcès qui en font un spectacle extraordinaire qui résonne avec le lieu. Et puis il y a des choses autour, des visites, de la gastronomie. Cette année, on a mis la barre très haut, entre Carême qui a inventé la cuisine et Michel Gérard auquel on rend hommage parce que c’est le plus génial des cuisiniers.
Il y a aussi l’Offrande musicale qui fait escale chez vous !
On est très sollicités, alors je choisis. L’Offrande musicale m’a intéressé car c’est un événement de grande qualité. Et parce que le festival s’intéresse à une cause que je soutiens, celle des enfants en situation d’handicap. Quand David Fray est venu m’en parler, je lui ai dit oui tout de suite. Et là aussi nous sommes très impliqués autour de ce concert.
L’idée des Nuits impériales est venue d’une demande du département, de l’Académie de faire une petite manifestation à destination des collèges pour parler de l’empire qui était au programme. J’ai dit non à la petite manifestation pour faire un événement qui soit à la hauteur du lieu et des personnes. Et c’est parti. On a trouvé des gens très compétents qui ont fait le Festival de Gavarnie et qui s’intéressent au lieu. Et il a suffi de regarder dans notre histoire pour trouver trois frères à Château Montus qui ont fait trois généraux. C’est devenu un spectacle qui a beaucoup plus au public et à la région. Depuis 4 ans on continue sur des thèmes qui parlent de notre région, de ses produits, du vin et des hommes. On est en plein air, il y a le château, les étoiles, c’est magique ! Et puis le théâtre, c’est comme notre métier, c’est la vérité absolue.
Comment se font ces Nuits impérales ?
Je choisi un thème qui tourne autour de notre histoire qui est très riche et autour de cette première région gastronomique. On travaille avec Bruno Spiesser et Frédéric Garcès qui en font un spectacle extraordinaire qui résonne avec le lieu. Et puis il y a des choses autour, des visites, de la gastronomie. Cette année, on a mis la barre très haut, entre Carême qui a inventé la cuisine et Michel Gérard auquel on rend hommage parce que c’est le plus génial des cuisiniers.
Il y a aussi l’Offrande musicale qui fait escale chez vous !
On est très sollicités, alors je choisis. L’Offrande musicale m’a intéressé car c’est un événement de grande qualité. Et parce que le festival s’intéresse à une cause que je soutiens, celle des enfants en situation d’handicap. Quand David Fray est venu m’en parler, je lui ai dit oui tout de suite. Et là aussi nous sommes très impliqués autour de ce concert.