Après quelques années de Neuro, on vous retrouve avec « Pierre et le Souk ». Est-ce un retour aux sources ?
Neuro avait fait son boulot, c’est un projet qui était arrivé à son terme. Il fallait passer à autre chose ! J’avais la volonté de revenir à une formule plus simple, avec mon vrai nom. Une musique acoustique avec ma guitare et les musiciens du groupe : une contrebasse, une autre guitare et des percussions pour jouer des compositions et quelques reprises reggae, rap et du Georges Brassens. C’est justement au Celtic que nous avion fait notre premier concert, il y a six mois !
On a pu vous voir en première partie des Wailers à La Gespe. C’était un concert déterminant pour vous ?
C’est l’effet Pierrot ! Le genre de choses que permet notre accompagnement par la SMAC (NDLR la Scène de Musiques Actuelles) de La Gespe. On avait pu préparer avec eux ce concert en travaillant sur le son. Un travail bien utile car ça a été très différent le jour du concert : au lieu du temps prévu, on n’a eu qu’une demi-heure pour faire la balance avant que le public ne commence à entrer ! C’est un concert important pour nous bien sur, ça a été très encourageant de jouer devant 1000 personnes. Mais ça n’a rien eu de déterminant, on aurait continué pareil, même si on ne l’avait pas fait.
Quel est l’avenir de Pierre & le Souk ?
La semaine prochaine on sera au Pic d’Or, comme candidats. Ca sera pour nous une expérience en plus, une occasion de jouer dans des conditions différentes. Après, Urban C nous a invités à jouer quelques titres dans un spectacle de danse au Théâtre des Nouveautés. Ensuite ce sera l’été avec des concerts, comme le festival Riff Mania. On doit aussi faire une démo propre pour pouvoir démarcher. Et quand on aura le temps et les moyens on enregistrera un album. Mais ca c’est un projet à long terme !
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