Vous êtes toujours dans cette improbable configuration avec trois bassistes ?
Oui, le groupe n’a pas changé depuis le départ il y a dix ans. Au début on n’avait pas recherché cette configuration, mais on est de plus en plus conscient de sa richesse !
Qu’est-ce qui fait la longévité du groupe ?
On est tous très amis. On est aussi admiratifs de ce que les autres apportent au groupe. C’est un liant très puissant pour le groupe
Comment évoluez-vous ?
On a sorti un 3eme album studio en janvier dernier qui marque une évolution. On s’affirme de plus en plus et on introduit dans notre musique des choses nouvelles comme de la clarinette ou des instruments bizarres. On se donne beaucoup de liberté, pas se contenter de faire du binaire là ou il en faut.
Et après ?
On fonctionne sur un cycle de deux ans : une année pour préparer et réalise un album, et une année pour tourner avec. On a fait le troisième album l’an dernier, pour le moment, on tourne et on pense déjà à un quatrième album qu’on devrait enregistrer l’année prochaine. On a déjà commencé à composer.
Comment abordez-vous le concert de vendredi au Celtic ?
Ça devrait faire une très belle soirée. On y a joué il y a un an, et on apprécie bien l’ambiance du Celtic et son public très proche. C’est le seul endroit à Tarbes qui fasse vraiment vivre la musique dans toute sa diversité. Pour le concert de vendredi, on est en plus très content de partager le plateau avec Sebka'Choo, de très bons musiciens du Mans qui jouent un peu dans le même univers que nous.