Comment présentez-vous le Yan Zé trio ?
C’est un trio qui a un son particulier avec un mélange de voix, de guitare et de trompette. Il n’y a pas de basse contrairement a ce qu’on trouve généralement dans un trio. Une particularité qui nous donne beaucoup de liberté et nous permet d’avoir une grande variété d’ambiances sonores.
Est-ce la note cuivrée de la trompette qui donne cette liberté ?
Oui, ça apporte de la brillance et c’est une réponse à la voix. La trompette la guitare et le chant sont alternativement accompagnant, soutient ou solistes.
Avec une touche d’extrême-orient ?
Peut-être. Mon grand-père était chinois, Yan Zé est devenu un nom de scène. Mais nos inspirations restent très liées à l’Amérique du nord. On reprend des standards du jazz en ajoutant notre touche
Vous êtes sur cette formule depuis longtemps ?
C’est un retour aux sources pour nous car nous nous connaissons bien. J’ai connu le trompettiste, Pablo Valat, à Marciac il y a une douzaine d’années alors que j’étais une jeune chanteuse. Aux guitares électroacoustique et électrique, c’est mon mari Frédéric Messine. Mais on ne travaille réellement sur ce projet que depuis 6 mois.
Le Celtic sera l’un des premiers concerts de Yan Zé trio ?
Oui, on n’a fait qu’un concert avant celui-ci. On est vraiment très contents de venir jouer au Celtic car j’ai beaucoup aimé l’écouter du public et la sonorité de lieu quand j’y ai chanté !
Quels sont vos projets ?
On va bientôt jouer au Cotton Club qui vient de s’ouvrir à Laguian Mazous dans le Gers. Après on va continuer à faire vivre le groupe par des concerts et on aimerait faire un disque.