D’où vient votre musique composite ?
Je mélange tout. Je suis né à Trinidad et Tobago aux caraïbes. C’est un endroit où on mélange déjà beaucoup de musiques, calypso, carnaval, musique africaine. J’ai depuis vécu et j’ai rencontré beaucoup de musiciens au Canada et à Londres ou je suis resté 25 ans avant de venir m’installer en Hautes-Pyrénées. Il y a ce que j’écoute, de James Brown à Bob Marley. Je me suis nourri de tout ça pour faire ma propre musique.
On retrouve tout ça dans « A’m not alone »
J’ai beaucoup d’idées qui me viennent de mon parcours. Douze titres enregistré au studio Ubik à Tarbes avec des choses qui viennent de loin et d’autres que j’ai découvertes en arrivant ici, comme dans le morceau « Pic du Midi ». Tu montes là-haut et tu te dis que c’est beau ici et les mots viennent comme ça ! Un brassage musical et culturel de tout ce que j’ai vécu et de ce que je vis maintenant en Hautes-Pyrénées.
Est-ce que le Celtic se prête bien à la sortie de votre nouvel album ?
Oui, j’avais envie de lancer mon album au Celtic car la proximité du public permet de sentir tout de suite comment il reçoit ma musique. C’est en plus un endroit que j’aime beaucoup et qui brasse beaucoup de monde, des musiciens et des gens qui aiment écouter de la musique. Ça va être une belle soirée avec neuf musiciens et des invités !
Et après ?
Je vais déjà faire des concerts pour donner vie à cet album, à Toulouse mais aussi à Bagnères ou je me suis installé. Et puis j’ai encore plein d’idées, plein de morceaux à écrire, à enregistrer comme une version de « Pic du Midi » avec Edmond Duplan.