Quel univers explorez-vous à la guitare ?
On revisite le jazz traditionnel, celui de Dizzy Gillespie, le jazz américain, mais aussi celui de Django Reinhardt. On amène ces morceaux sur un rythme de bossa nova ou de la samba brésilienne pour réinterpréter ces classiques du jazz dans un autre univers.
Comment s’est faite cette rencontre entre trois guitaristes venus du monde entier ?
On habite tous les trois à Bordeaux et on a commencé à jouer ensemble sans se fixer d’objectif. On est très différents. La rencontre de la culture jazz nord-américaine comme le be bop et de sonorités latines de l’Amérique du sud. Et on se sent bien dans ce mélange !
Comment se conjuguent vos trois guitares sur ce nouvel album ?
On a enregistré dans un esprit jazz traditionnel, avec des prises live ou tout le monde joue ensemble. Pas mal de choses sont choisies sur le moment, on règle sur place l’intro ou les changements de rythmes. Il y a toujours une grande place laissée à l’improvisation pour permettre d’explorer tout le temps. Après deux ou trois enregistrements, on retient ce qui correspond le mieux à l’esprit qu’on voulait restituer.
Pourquoi avez-vous choisi le Celtic pour présenter votre album ?
Parce que le Celtic c’est formidable ! Parce que Jean-Louis Abbadie aime la musique, toutes les musiques. J’ai joué pas mal de fois au Celtic. Avec une formation de tango argentin, cette fois-ci avec une formation de jazz. Et toujours une bonne ambiance et un public formidable.