L'avare mis en scène par Ludovic Lagarde, photo Pascal Gely/ Pascal Gely
Classique parmi les classiques, l’Avare de Molière n’en finit pas d’être monté au théâtre ou on ne compte plus les Harpagons depuis trois siècles et demi, de Molière lui-même à Jacques Weber en passant par Jean Vilar, Louis Jouvet, Michel Bouquet et Denis Podalydès, et même au cinéma avec Louis de Funès. Une pièce vus et revue, à laquelle il faut apporter un éclairage nouveau pour renouveler l’intérêt de la pièce et du public. C’est bien l’ambition de Ludovic Lagarde qui signe la mise en scène de l’Avare qui sera sur la scène du Parvis mercredi, jeudi et vendredi. « Je m’amuse un peu en disant que dès les balbutiements du capitalisme et de la bourgeoisie marchande parisienne, Molière en visionnaire en invente son prophète ! ». Et voilà donc une Avare interprété par l’excellent Laurent Poitrenaud qu’on a vu lors de la saison précédente dans A mort de Danton et Woyzeck, deux pièces déjà mises en scène par Ludovic Lagarde, qui campe ici un jeune chef d’entreprise qui tyrannise son petit monde. Un Harpagon qui passe du 17eme siècle avec sa peur de se faire voler sa cassette pour être propulsé à l’époque des goldens parachutes et autres inventions du capitalisme moderne. Un éclairage du texte de Molière qui promet de rendre la pièce on ne peut plus actuelle !
Macha Makeïeff joue avec les codes du classique et une dose de modernisme pour faire vibrer le monument, et insuffler une nouvelle vie à ce nouveau Dom Juan. Mais la statue du commandeur reste trop…
El taller artístico del Centro de Jóvenes Trabajadores estará en los Ateliers du Parvis el viernes por la noche con “Trajectoires” para bailar y contar la historia de lo que han vivido en el…