Le suspens a duré toute la journée : est-ce que le beau temps arriverait assez tôt pour que tout soit prêt pour fêter la musique ? Une course entre les nuages et les musiciens qui a retardé l’installation des groupes car les amplis de guitare et l’humidité ne font pas bon ménage, la danse et les scènes mouillé non plus. C’est donc très doucement que la fête à commencé avec des groupes qui se sont repliés à l’intérieur comme à L’Atelier des saisons ou au Rex Hôtel. Quelques audacieux étaient déjà en place comme Kombo Loco sur la scène de la place de Verdun, les danseurs flamenco de El Duende Y Los Baldes sur le parvis de la mairie, les sœurs de l’église Saint-Jean et le quatuor de musique celtes Pikcelt rue du maréchal Foch.
Il a fallu attendre 21 heures pour que la fête reprenne ses droits et investisse pleinement les rues de Tarbes dans une ambiance enfin digne du 21 juin. Les groupes ont fleuri de partout. Diéval dans la rue du Maréchal Foch avec son rock vintage et les riffs moulinets façon Pete Townshend des Who. Un peu plus loin O Positif devant l’Echoppe des Galopins et son estafette garée devant. Le rock punchy des Chtarbés au Paris-Roubaix qui ouvre sur la fête foraine de la place Marcadieu et un peu plus loin les casetas des fêtes de Tarbes. On en fini pas de passer de scène en scène et de style en style, des cuivres de Konki Sador qui font monter la température rue Brauhauban avec un public qui bouche la rue, à l’ambiance punk bien chargée et aux riffs grassement prodigués de Patator sur une des deux scènes de la Place de Verdun. Sans oublier les percussions de Em Cima et la batucada de Graine de Samba qu’on croise dans les rues au gré de leur déambulation et de celle du public. Pas de doute la fête à repris ses droits pour le plaisir de conjuguer musique et été qui s’annonce.