Quelle est la « Tadjiguinie » dont vous parlez dans vos chansons ?
La Tadjiguinie, c’est un pays imaginaire qui définit notre style de musique. L’addition de morceaux tarentelle, de musique gitano et de guinguette. Ca donne un mélange qui prend des airs de traditions d’Italie, d’Europe de l’est. On peut ajouter aussi un peu d’Espagne et du Portugal. Ca s’est fait tout seul, sans vraiment réfléchir à un style, en fonction des influences de chacun. C’est tout ca les Troublamours !
Comment à débuté l’aventure des Troublamours ?
Mon frère, Simon, jouait de l’orgue de Barbarie dans les rues. Quand je me suis mis à l’accordéon, il a commencé à écrire des textes et je composais des airs dans l’esprit des tarentelles. J’ai ensuite contacté Bruno que j’avais croisé dans les couloirs du Lycée Sixte Vignon ou j’étais pion et c’est parti comme ça. Le groupe s’est ensuite étoffé avec Eric au Tuba et Christophe au saxo pour trouver sa formation actuelle.
Vous arrivez avec un 4ème album produit par un label italien.
Ou, c’est un label indépendant. Ils nous avaient vus jouer dans les rues d’une ville du sud de l’Italie. Notre façon de reprendre des airs de leurs traditions leur à plu et depuis ils produisent nos disques ! Le dernier est « Hibou du monde ». C’est sorti il y a à peine un mois. [NDLR : l’album est en vente à la librairie Chapitre Lhéris de Tarbes]
Quels sont les projets des Troublamours?
L’album qui vient de sortir est très instrumental et plein d’énergie. On aimerait en faire un nouveau qui soit plus dépouillé avec des chansons plus intimes.
Propos recueilli par