Quels sont les moments qui vont marquer de cette rentrée musicale ?
Le concert qui a l’air le moins important est pour moi celui qui est le plus fort : c’est le plateau Bellrays, Bijou et Right Ons. Les Bellrays, c’est un immense groupe dont on parlera même quand ils seront séparés. C’est du rock alternatif, style garage. Ils font parti de ce qui se fait de mieux en rock’n’roll actuellement. Ils seront avec les Right Ons, un groupe espagnol en plein développement qui fait la tournée avec aux. Et j’ai ajouté Bijou, le mythe du rock français des années 80 pour faire un superbe plateau rock’n’roll. Voila, c’est un concert que j’attends avec impatience !
C’est aussi une programmation avec des grands noms !
Effectivement l’événement c’est Jacques Higelin. Il est incontournable : une histoire terrible ! Un grand artiste français qui vient de faire une tourné qui a blousé tout le monde sur scène. Il y a aussi Tété. C’est une star nationale aussi, mais pas le même genre, c’est un chanteur encore en développement. Il va y avoir un monde fou, j’en suis sur. C’est un mélange de neuf, d’ancien, d’artistes à découvrir et de d’artistes mythiques. Comme Vulcain, c’est un vieux groupe de hard-rock français. Un des premiers groupes de hard français, de l’époque de Trust. Tous les groupes de hard jouaient du Vulcain à la fin des années 80. C’est le groupe que Motorhead imposait sur ses tournées françaises. On est sur du mythique.
Avec les tout jeunes tarbais de Steel Larsen en première partie de Vulcain, c’est un choc entre deux générations ?
C’est hyper volontaire ! Les Steel Larsen ne connaissaient pas Vulcain, mais ils ont des influences de Vulcain sans le savoir. Un mélange du phrasé des guitares des années 70 et du son hard core de maintenant. Je suis persuadé que le public de Vulcain va découvrir Steel Larsen avec grand plaisir. Ca c’est le travail d’accompagnement artistique de La Gespe : il y a un groupe à faire connaître et je vais cibler. La, je cible avec Vulcain parce que le public de Vulcain va aimer Steel Larsen.
Et l’année se termine avec le désormais traditionnel cabaret déjanté
C’est une formule qu’on garde, en la programmant une fois par trimestre. Ca marche bien, en faisant venir à La Gespe un public différent des autres concerts. Ca nous permet aussi de faire découvrir des choses. En décembre se sera les 1234, un groupe qui n’est pas encore très connu dans le sud, mais ça va cartonner. Ils viennent de sortir un album extraordinaire ! Ils seront avec La Mangeuse d’Accordéon, une artiste de Midi-Pyrénées que j’ai découvert au Pic d’Or cette année.