Vous tournez énormément, est-ce les Ogres sont insatiables de scène fraîche ?
Depuis 25 ans nous faisons entre 60 et 80 concerts par an car la scène est vraiment la base de tout ce que nous faisons et de ce que nous sommes. Il y a des groupes qui ne font des concerts que pour promouvoir leurs disques, nous c’est le contraire, on pense surtout à la scène. On aime ça, on aime jouer avec du public, on aime monter dans le camion, partir pour un concert ou partir en tournée !
Est-ce que votre album Amours grises & colères rouges s’épanoui bien sur scène ?
Oui, on se sont bien avec. Comme dans cette tournée on a des invités, on a eu envie de reprendre les chansons de l’album qu’on a enregistré avec des invités. Des morceaux qu’on a joué avec la fanfare Eyo’nlé qui est une fanfare du Bénin avec laquelle ont à déjà joué lors de notre tournée des 20 ans. Et de morceaux plus intimistes ou on se retrouve tous les quatre.
Comment ont évolué les Ogres de Barback sur ces 25 années ?
Les Ogres ont évolué lentement mais surement. On est tous les quatre frères et sœurs, on à commencé tout petit à jouer ensemble, à jouer dans les bars, dans la rue, les petits café-concert. C’est enchaînement de projets, 2 ou 3 ans à chaque fois, qui nous a fait évoluer en gardant toujours la même base et quelques chansons récurrentes. On change de forme de spectacles, avec des invités ou pas.
Vous revenez à Tarbes quelques semaines avant l’Olympia. C’est une petite scène pour se préparer à la grande ?
Non, on va à Paris comme on va dans les autres villes. L’organisation est un peu différente car c’est nous qui programmons cette date, mais on n’est pas du genre à roder en province pour finir à Paris. Pour nous tout s’intègre dans la tournée, Tarbes, Paris et la suite.