Le Chagrin en ouverture du festival InVivo au Parvis

Alors que le festival In Vivo a démarré samedi par la traversée de Tarbes et une carte blanche au cinéma, c’est avec Le chagrin que le volet spectacle va démarrer mardi soir. « Le titre n’est pas immédiatement joyeux » concède Marie-Claire Riou, avant d’ajouter que « le spectacle est loin d’être triste : ce qui est mis en scène, c’est le temps suspendu et cette régression un peu particulière qui est propre au deuil ». Un frère et une sœur se retrouvent au décès de leur père. Elle a fait sa vie à Paris, il est resté dans leur village natal. La distance entre eux n’est pas que géographique, la parole est rare et difficile. Il reste la possibilité de revenir sur le terrain de jeu de l’enfance dans une régression qui ouvre un chemin pour accéder aux secrets les plus profondément enfouis dans la sphère familiale. C’est sur ce terrain que Caroline Guiela Nguyen et la compagnie Les hommes approximatifs nous proposent d’aller avec ce Chagrin qui est une belle entrée en matière pour cette première édition du festival placée sous la question « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? ».