Comment expliquez-vous qu’on retrouve tant de ces gamins qui n’ont pas connu les sixties aux concerts de Dieval & the Propulsions ?
Les gamins sont beaucoup plus rapides que nous l’étions au même âge. Avec Internet ils ont déjà tout assimilé ! Dans Dieval & The Propulsion, Philippe et Nicolas, le guitariste et le bassiste ont 18 ans. A cet âge on cherchait encore le son. Les gamins l’ont trouvé rapidement ! Ils ont compris l’essentiel des sixties et seventies qu’ils ajoutent à d’autres influences. C’est un vrai plaisir de travailler avec eux. On apporte une expérience, de la précision dans la chanson, on les aide à ne pas se perdre dans les arrangements mais ils ont déjà le truc, la mélodie qui fonctionne.
Dans quel état d’esprit revenez-vous au Celtic après avoir tourné un peu partout ?
On revient de faire une tournée dans le nord de la France. C’est bien aussi d’aller voir ailleurs, on a montré aux gamins qu’il y avait quelque chose au nord de Paris ! Ca s’appelait le « Brighton tour », dans l’esprit des mods qui venaient sur les plages avec leurs scooters pour se défoncer. J’ai gardé pas mal de choses de la musique de cette époque ! Après ça le Celtic, c’est comme revenir à la maison, la où on se sent vraiment chez nous. On est en famille, avec les copains. On est la pour se faire plaisir, pour donner du plaisir !
Quel est l’avenir de Dieval ?
On a plein de nouvelles chanson qu’on vient d’enregistrer au studio DUS de Bagnères. Ca a été un vrai travail de groupe avec les gamins. Ils ont pris part à la composition, ils qui chantent quelques titres de l’album. 10 titres qui sont pour le moment encore au mastering, mais l’album sera terminé pour le mois prochain. Il restera à trouver un label pour la suite…