La route a déjà été riche pour La cigale et le lion ?
La première écriture à plus de 10 ans, c’était la Cigale affable qui était une adaptation de la fable de La Fontaine. Et j’ai écrit La cigale et le lion un peu plus tard, je l’ai donné à Marc Lallement qui l’a mis en scène quand je suis arrivée en 2008. Et on l’a joué avec sa compagnie, L’illustre corsaire depuis un peu partout. On reprend les fables de La Fontaine pour apporter un regard sur la société.
Que vas-tu présenter mercredi soir au Celtic ?
C’est une nouvelle version de La cigale et le lion. Ca fait un bout de temps que j’y pense et qu’on en discute avec Marc Lallement qui m’a conseillé pour cette version légère. La version actuelle est très chouette avec une belle scénographie, mais c’est techniquement encombrant : il y a un grand décor en bois, beaucoup de lumière. J’avais envie de le faire en mode rue et pouvoir aller n’importe où avec cette pièce. Retrouver l’esprit que j’avais eu quand j’ai écrit cette pièce pour la jouer dans les écoles, auprès des enfants.
Une version rue pour remplacer la version théâtrale ?
Non, pas du tout. Je vais continuer à jouer la version théâtre avec grand plaisir. Mais cette petite forme permettra d’aller vraiment partout. Peu de choses, un décor succinct pour aller dans des structures plus modestes ou en rue avec un micro-cravate !
Comment démarre cette nouvelle version ?
On la présentera mercredi soir au public du Celtic. Ce sera la première présentation et j’attend de voir comment le public réagit, avoir son retour de savoir comment on peut faire évoluer cette nouvelle forme.